Article mis à jour le 13 octobre 2017

« Un médecin de Besançon suspecté d’avoir empoisonné ses patients risque d’être incarcéré. Une enquête à retrouver aujourd’hui dans «l’Heure du crime» sur RTL.

Il y a encore un mois, il était, aux yeux de ses pairs, un grand médecin. Aujourd’hui, c’est un notable déchu, interdit d’exercer, mis en examen le 6 mars pour des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité… et qui risque, en outre, lors d’une audience décisive qui se tient ce mercredi matin à la cour d’appel de Besançon, d’être placé en détention provisoire. Les enquêteurs de la police judiciaire tiennent en effet Frédéric Péchier, 45 ans, un brillant anesthésiste qui exerçait depuis 2004 à la clinique Saint-Vincent de Besançon (Doubs), pour responsable d’empoisonnements prémédités sur au moins sept patients, dont six n’étaient pas les siens. Des hommes et des femmes en bonne santé, âgés de 36 à 53 ans, qui ont tous fait des arrêts cardiaques. Deux en sont morts.

Une quarantaine de cas suspects

A chaque fois, des produits suspects avaient été retrouvés dans leur sang. Mais, jusqu’au 11 janvier, les différentes enquêtes ouvertes n’avaient pas abouti. L’étau se resserre désormais sur ce médecin qui était toujours intervenu lors de la réanimation. Une constante que l’on retrouve dans une quarantaine d’autres cas suspects, dont 20 mortels, et auxquels l’enquête a depuis été élargie. »

Lire la suite de cet article de Louise Colombet sur le site du Parisien

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« L’anesthésiste de Besançon au cœur d’une affaire d’empoisonnement avec préméditation

Mis en examen pour sept empoisonnements avec préméditation, il clame son innocence. Mais la justice a élargi l’enquête à une « quarantaine d’autres cas » depuis 2000.

« Faites-moi un grand sourire ! » « Pensez à quelque chose d’agréable… » Les formules soufflées en salle d’opération sont souvent un peu les mêmes. Les derniers mots de l’anesthésiste doivent rassurer avant le grand sommeil, puis les paupières se ferment. En quelques secondes, les produits font leur effet, et l’homme en pyjama de bloc intube le patient pour lui permettre de respirer. On peut donc imaginer sans se tromper le masque de Frédéric Péchier penché au-dessus de la table d’opération, sous l’éclairage précis des grosses lampes scialytiques de l’un des blocs de la clinique Saint-Vincent de Besançon : « A tout à l’heure… »

Grand, sportif, barbe de trois jours, ce médecin de 45 ans, charmeur et sûr de lui, a de quoi rassurer les 2 000 patients qu’il endort chaque année dans cet établissement privé de 250 lits, qui se plaçait l’an dernier en douzième place au tableau d’honneur des 50 meilleurs hôpitaux et cliniques du Point. Preuve d’une certaine reconnaissance, ou de son autorité : on a confié à cet homme disponible le « planning » des dix anesthésistes de l’établissement. « Fred », on le recommande volontiers. « Prends Péchier », conseillait-on en ville. « Des collègues me le disent : “Tu es le meilleur de la clinique” », a d’ailleurs expliqué sans complexe le médecin dans l’entretien qu’il a accordé, le 17 mars, à L’Est républicain. »

Lire la suite de cet article d’Ariane Chemin sur le site du Monde

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« Aujourd’hui une émission de l’Heure du Crime en partenariat avec le Parisien Aujourd’hui en France sur de mystérieux empoisonnements en série à la clinique Saint-Vincent de Besançon.

Soupçonné d’avoir empoisonné avec préméditation sept patients, dont deux mortellement, un médecin anesthésiste de 45 ans, Frédéric Pechier, a été mis en examen début mars et placé sous contrôle judiciaire.

Il est soupçonné d’avoir volontairement introduit, à sept reprises, des doses mortelles de potassium et d’anesthésiques en salle d’opération, et plus précisément dans des poches de soluté de réhydratation.

Les sept patients concernés, âgés de 36 à 53 ans, ont fait des arrêts cardiaques et deux n’ont pas pu être réanimés.  »

Lire la suite et écouter le replay de l’émission « L’Heure du Crime » sur RTL