Bibliographie : Romans francophones

Nombre d’auteurs français ont écrit de très bons romans sur les tueurs en série. Certains n’ont rien à envier à leurs collègues anglo-saxons, et parviennent même à faire de leur particularité locale l’intérêt principal de leurs histoires.

Presque tous les livres présentés sur cette page peuvent être acquis sur Amazon.fr en cliquant sur leur titre.
Amazon me reverse 5 à 10% de commission sur vos achats, ce qui me permet d’acheter d’autres livres et de développer le site. Merci !

L’ÂME DU MAL
Résumé : « Pas plus que sa jeune assistante, l’inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout… »
Critique : L’intrigue est particulièrement dense, sombre et bien menée, avec des descriptions réalistes (parfois un peu trop…) et des plongées « documentées » dans la psychologie criminelle. Les personnages ont de l’épaisseur (particulièrement le tueur) et si le profiler m’a semblé un peu « trop » (trop impliqué, trop fragile, trop fort…), il n’en est pas moins un personnage passionnant. Captivant !


LE CINQUIÈME JOUR
Résumé : « New York est la plus fantastique des villes, mais elle abrite aussi quelques dingues, une foule de paranoïaques et des parents inconscients, capables de laisser partir leur petite fille avec un presque inconnu. C’est ce que pense l’inspecteur Stan Levine, père de famille lui-même, en recevant Howard Riley et sa mère, lesquels déplorent la disparition de leur sœur et fille Gloria, neuf ans… »
Critique : Le tueur s’attaque ici aux enfants, c’est un sadique sexuel et un cannibale. Les descriptions sont crues, violentes et souvent trop réalistes mais nous permettent de nous imaginer ce qu’est un « vrai » tueur en série. La course poursuite entre le policier et le tueur est palpitante, et la fin est loin d’être un « happy end ». Âmes sensibles, s’abstenir.


IN TENEBRIS
Résumé : « Des dizaines et dizaines de personnes ont disparu à New York dans des circonstances étranges. La moitié d’entre elles n’a pas été retrouvée. Julia, elle, l’a été. Elle est découverte vivante, scalpée dans un parc. Sa photo figure au milieu d’une soixantaine d’autres… Jeune détective à Brooklyn, Annabel O’Donnel prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs… »
Critique : Comme pour « l’Âme du mal », un suspens maintenu, une histoire bien documentée, une intrigue passionnante et riche en rebondissement. C’est glauque et malsain, mais on ne peut s’empêcher de tourner les pages.


MALÉFICES
Résumé : « Portland est sous le choc. Un criminel s’introduit dans les maisons pour y déposer des araignées parmi les plus dangereuses au monde. Les unes après les autres, les familles comptent leurs blessés, leurs morts. Dans le même temps, on découvre dans la forêt des corps de femmes entièrement momifiés dans de la soie d’araignée. Les victimes sont vidées de leurs organes, comme aspirées. Les rumeurs les plus folles se propagent… »
Critique : 3e et dernier opus des enquêtes de Brolin. Toujours aussi captivant : du suspens, de l’horreur, une intrigue complexe, bien ficelée et qui tient en haleine. Il est fort, quand même 😉


MORTELS ABIMES
Résumé : « Juin 1998, dans les gorges de l’Hérault, entre Montpellier et les Cévennes. Trois femmes ont été assassinées à quelques mois d’intervalle. Elles ont été mutilées selon une technique barbare et un plan dont la logique tarde à se dévoiler. En apparence, aucun lien entre elles, sinon qu’elles ont été tuées de la même façon. Victoria Boeri, patronne de la police judiciaire de Montpellier, assistée du psychiatre Jean Diaz, traque l’assassin en s’efforçant de comprendre son comportement ».
Critique : Une fois n’est pas coutume, le tueur en série agit dans un environnement rural, et non pas dans une grande ville. L’intrigue, bien construite, est passionnante et les personnages « ont de la matière ». Un roman captivant.
Je vous conseille également la suite de ce roman-ci, Le pavillon du mal.


NÉCROPSIE
Résumé : « Un crâne décomposé est retrouvé à l’intérieur d’un sac-poubelle dans une décharge. L’enquête est confiée à Franck Folkerson, lieutenant de police en Californie, qui s’entoure de Marcus Mawbray, brillant médecin légiste à la retraite et d’Amy Burns, une jeune surdouée du FBI. Après un examen approfondi des débris humains, Mawbray découvre que la victime est une jeune femme. Le coupable serait-il un émule du serial killer de Tampa, un tueur dément qui avait fait plusieurs victimes quelques années auparavant ? Dès lors, une course poursuite s’engage pour coincer le meurtrier fou ».
Critique : On sent bien l’influence du « Silence des Agneaux », mais ce livre se laisse lire sans déplaisir. Les personnages, bien campés, évoluent dans une intrigue tordue à l’ambiance perverse. Le suspens est efficace et le réalisme des descriptions ajoute à l’effroi.


LA PROMESSE DE MELCHIOR
Résumé : « Le commissaire Melchior soigne ses blessures et sa dépression dans un village côtier breton proche de Saint-Nazaire où il a des attaches familiales. Par curiosité professionnelle, il accepte d’enquêter, à titre privé, sur l’affaire dite du « mystère du blockhaus », l’atroce assassinat d’une jeune fille resté sans solution depuis sept années. Comme « il n’y a rien de pire que ces meurtres impunis, opaques, où la dignité des victimes paraît bafouée à jamais », il entreprend une série de démarches qui, peu à peu, vont lui permettre de prendre la piste d’un tueur psychopathe ; lequel a semé des cadavres aux quatre coins de la France dans des lieux qui portent des noms de saints : Saint-Marcellin, Saint-Quentin, Saint-Etienne ».
Critique : Un bon roman au style raffiné, qui se déroule pour une fois ailleurs qu’à Paris. L’intrigue est assez classique mais bien menée et les personnages, d’une épaisseur psychologique incontestable, sont réalistes. Le coup de théâtre final est la cerise sur le gâteau.


LES RACINES DU MAL
Résumé : « Andreas Schaltzmann s’est mis à tuer parce que son estomac pourrissait. Le phénomène n’était pas isolé, tant s’en faut. Cela faisait longtemps que les ondes cosmiques émises par les Aliens faisaient changer ses organes de place, depuis que les nazis et les habitants de Vega s’étaient installés dans ses quartiers. » Andreas est un tueur et il le sait, mais quand on cherche à lui coller sur le dos des crimes qu’il n’a pas commis, du fond de sa clinique, il hurle. »
Critique : Dantec, on aime ou on aime pas. Mais il faut reconnaître que ce type écrit comme personne. C’est plus que sombre, ça part dans tous les sens, c’est complètement dingue, c’est un bordel intersidéral, ça vous prend aux tripes, ça vous secoue dans tous les sens et ça vous laisse là…
(Si vous n’aimez pas la Science-Fiction, vous risquez de ne pas « accrocher » au côté ’cyberpunk’ de l’histoire).


UN ÉTÉ POURRI
Résumé : « Boston suffoque sous la canicule. À peu de temps d’intervalle, deux hommes sont retrouvés dans la rue, égorgés et émasculés. Sam Goodman, flic beau gosse, juif, affublé d’une mère tout droit sortie d’un film de Woody Allen, enquête et patauge. Pour tout arranger, il a la presse sur le dos, en la personne de Sandra Khan, chroniqueuse judiciaire d’un grand journal de la ville. Tous les personnages se débattent avec leurs drames et leurs névroses, tandis que le tueur frappe de nouveau ».
Critique : A travers ce roman, on suit plusieurs personnages à la fois, changeant de points de vue à chaque chapitre, et l’on se demande qui, parmi eux, est le tueur. Une enquête imbibée de violence, une intrigue intéressante, une ambiance moite et étouffante, un bon suspens, des personnages tordus et une conclusion provocante. Un livre étrange…