Article mis à jour le 20 septembre 2022

hannibal

Il existe d’énormes différences entre les événements exposés dans des œuvres de fiction et les faits crus de la réalité. Ceci est dû à plusieurs facteurs. Le plus important, sans aucun doute, est qu’un auteur doit tenir son public en haleine et inventer des histoires originales…
La réalité est donc souvent bafouée au profit de l’action, du suspens, du sensationnel, mais aussi de l’artifice et des effets sanguinolents.

« Effectivement, je ne voulais pas tricher. Je voulais montrer les choses. Des choses qui sont très laides. Ne faire que les évoquer serait à mon avis beaucoup plus complaisant que de les montrer. Parce que si on laisse le lecteur imaginer les choses, ça reste intangible, à la limite, c’est plus facile d’idéaliser ces actes-là. Alors qu’une fois que l’on voit une femme étripée dans les conditions où ça se passe réellement, on ne peut plus faire de cela un objet de culte. C’est très laid ! » Frédéric Schoendoerffer (réalisateur du film « Scènes de Crime »)

Les différences entre réalité et fiction

L’anticipation de la violence, sa planification et sa répétition sont les marques de fabrique des tueurs en série du cinéma.

Nous voyons ces hommes se réjouir, méditer, chorégraphier leurs meurtres. Mais la signification que le meurtre a pour eux, étrangement, n’apparaît pas dans le film. Quand on les compare aux crimes des vrais tueurs en série, motivés par le sexe, le pouvoir et le sang, les actions des tueurs fictionnels semblent anémiques. Il leur manque le tranchant de la réalité. Dans le « Dracula » de 1931 (Tod Browning) par exemple, la morsure de Bela Lugosi laisse deux petites marques de piqûre sur le cou de ses victimes. Nous devons donc admettre que ses canines sont en forme de seringues hypodermiques qui peuvent percer les vaisseaux sanguins et aspirer le sang.

Dracula nous épargne l’affreuse réalité physique de la morsure d’un vampire, mais, et c’est plus important, cela évite également la réalité émotionnelle de l’acte. L’élément manquant dans « Dracula », remplacé par une foutaise supranaturelle, est la cruauté.

Peter Kürten
Peter Kürten

Aucun homme ne représente mieux la différence entre la vraie scène du crime et celle de l’écran que Peter Kürten, le Vampire de Düsseldorf.
Kürten était petit et peu avenant, mais toujours bien habillé. Il ressemblait un peu à l’acteur Peter Lorre, qui a joué le personnage que Kürten a inspiré à Fritz Lang dans « M. le maudit ». Kürten avait environ 45 ans à l’époque de ses meurtres, mais il mettait du maquillage pour paraître plus jeune. Bien qu’il n’eut pas de véritable ami(e), il avait un charme remarquable qui lui permettait de convaincre des jeunes femmes de l’accompagner dans des endroits presque déserts, même lorsque la ville était en prise à l’hystérie et à la peur.
Tout comme le comte Dracula, Kürten était obsédé par le sang. Il a frappé la plupart de ses victimes sur la tête à l’aide d’un marteau, pour voir le sang jaillir de leur crâne. Un jour, alors qu’il marchait dans un parc public, frustré de ne pas avoir réussi à trouver une victime qui lui plaise, il a coupé la tête d’un cygne et a bu son sang.
Ses motivations n’étaient pas surnaturelles, mais elles sont quasiment aussi difficiles à comprendre. Comment peut-on comprendre le mélange d’érotisme et de cruauté que Kürten partage avec tant de tueurs en série ? Il a attaqué un couple avec un marteau et a spontanément eu un orgasme à la vue de leur sang. Pour un vrai vampire, ce sont les faits bruts de la vie.

Norman Bates, le gérant du motel de « Psychose« , présente bien des critères établis par le FBI pour désigner un tueur « organisé ». Ses attaques ont lieu dans un endroit et à un moment qui, selon lui, lui donnent la meilleure chance de ne pas être repéré. Il gagne la confiance de sa victime en discutant avec elle avant l’assaut. Il sélectionne ses victimes sur la base de leur sex-appeal, mais aussi parce qu’il a remarqué qu’elles tentent d’échapper à quelque chose et donc qu’on remarquera moins leur disparition. Il contrôle la scène du crime (il a même percé un trou dans le mur de son bureau, par lequel il peut observer sa victime et choisir le bon moment).

La mère de Norman Bates ressemblent énormément à celle d’Ed Gein. Durant toute sa vie, la mère rude et moraliste de Gein lui avait recommandé de ne jamais s’approcher des femmes, qui étaient toutes « mauvaises ». Après la mort de sa chère maman, Ed Gein tua au moins deux femmes, en déterra d’autres et préserva plusieurs parties de leur corps « pour qu’elles soient toujours avec lui ». Lorsqu’il fut arrêté en 1957, la police découvrit du mobilier qui avait été fabriqué à l’aide de peau humaine. Tout comme Buffalo Bill dans « Le Silence des agneaux« , Gein avait également fait des masques avec les visages de ses victimes, et un « costume » avec leur peau, parce qu’il voulait ressembler à une femme, être une femme.

Le personnage fictionnel de Hannibal Lecter est cannibale, tout comme l’était Jeffrey Dahmer, assassin de 17 jeunes hommes à Milwaukee. Dans « Le Silence des Agneaux », le cannibalisme de Lecter est traité avec un humour sardonique. Le cannibalisme est tellement « grotesque » que même les cannibales font des blagues à ce sujet.

Ed Kemper
Ed Kemper

Ed Kemper, emprisonné à vie en 1973 pour les meurtres de six jeunes femmes, aimait ressentir la présence de ses victimes près de lui. Il enterra la tête de l’une d’elle dans le parterre de fleurs sous la fenêtre de la chambre de sa mère. Et il lui affirma : « Les gens te regardent, maman« .
Le cannibalisme consiste surtout à posséder une personne. Il ne peut être compris sans faire référence au moment précis où le meurtrier contrôle totalement sa victime. Manger les parties du corps d’une victime est un moyen de se le rappeler et de savourer le souvenir du meurtre qui a permis de les « posséder ». L’évocation de ces souvenirs est essentielle pour le tueur « organisé », parce que « le moment formidable » a été très bref. Le tueur en série veut contrôler la situation, ralentir le cours des événements à une allure qui lui permette d’enregistrer l’acte de violence dans toute la richesse de ses détails.

Trente criminels sadiques responsables de la mort de 187 personnes identifiées (et peut-être 300 personnes en tout) ont décrit aux agents du FBI comment ils avaient agi. La majorité d’entre eux étaient dénués d’émotion et totalement indifférents lorsqu’ils avaient commis leurs crimes. Ces hommes manquaient de spontanéité, et ne voulaient être surpris ni par leurs victimes, ni par eux-mêmes. Ils savaient déjà ce qu’ils voulaient, ils voulaient que ce moment ne soit pas confus, et que cela dure longtemps.

Cela peut expliquer pourquoi l’influence réciproque (l’effet de la violence à l’écran sur les tueurs en série) est moins forte que leur influence sur la description fictionnelle de la violence. Excepté la pornographie sadique, la violence à l’écran est généralement trop faible (!) pour les goûts très « spéciaux » des tueurs en série.
Lorsque la violence à l’écran influence les tueurs, elle les trompe. À l’écran, par exemple, un couteau enfoncé dans une poitrine suffit à tuer. La victime halète, ses yeux fixent ceux du meurtrier dans une accusation silencieuse, puis, doucement, ils deviennent vitreux : la fin de la vie.
Dans la réalité, cela peut durer bien plus longtemps !
D’abord, le meurtrier peut manquer le cœur ou une artère lorsqu’il enfonce son couteau. Lorsque le couteau pénètre le cœur, la mort n’est pas instantanée. Il existe des comptes-rendus concernant des personnes avec une lacération cardiaque qui ont pu courir pendant des kilomètres avant de mourir. Cela embrouille et surprend sans doute le meurtrier « éduqué » par la télévision. Il s’attend à ce que la victime meurt immédiatement, mais ce n’est pas le cas. S’il patientait quelques minutes, sa victime mourrait effectivement. Mais le tueur s’affole. Il enfonce son couteau, encore et encore, dans le corps d’une victime qui, apparemment, ne veut pas mourir.
Cela a été le cas d’Ed Kemper, ce géant de 130 kilos qui a été terrifié par le fait que sa jeune victime ne mourrait pas instantanément !

Certains sadiques disent que l’élément le plus important dans un meurtre est le contrôle total d’un autre être humain, et non pas le fait d’infliger la douleur, qui n’est en fait qu’un moyen de contrôle. Souvent, les tueurs en série élaborent un scénario et ils veulent que leurs victimes agissent comme ils l’ont imaginé. Pour bien des tueurs, les souvenirs seuls ne suffisent pas, et ils enregistrent le meurtre et les violences sur une cassette vidéo ou audio, pour pouvoir revivre ce moment avec la plus grande netteté.

Ces « points de contact » entre l’écran et la scène du crime « flirtent » avec le mal. Qu’est-ce qui est plus affreux que de prendre la vie d’un être humain au nom d’un orgasme, de détruire une vie contre quelques secondes de plaisir ? La fascination envers ces hommes a affaire avec notre perplexité concernant le mal. Les tueurs en série se placent d’eux-mêmes en dehors de la société. Ils mettent de côté, en dehors de leur vie, la bonté et l’empathie.
Ils déclenchent des questions de base. Sont-ils malades, les victimes d’une enfance pathologique ou d’une maladie mentale ? Sont-ils des monstres, des anomalies marginales incapables de ressentir des sentiments ? Ou sont-ils comme nous ? Et s’ils sont comme nous, comment deviennent-ils ce qu’ils sont ? Dans des circonstances différentes, à travers un cheminement différent, suis-je capable de tuer un être humain pour mon simple plaisir ?

« Le Silence des Agneaux » décrit assez bien le Mal, mais a recours à l’humour lorsque les choses deviennent trop réalistes. « Dracula » et « Psychose » ne sont pas assez violents, non pas dans la description physique du meurtre, mais dans la représentation de la cruauté qui est l’âme même de la violence. Des films vont sans doute s’en approcher à l’avenir, et nous verrons sûrement plus de violence…
Mais ils ne représenteront jamais (et heureusement) la réalité.

La représentation du tueur

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Dans les romans et les films, le tueur en série est un être doué d’une intelligence supérieure, manipulateur et superbe, qui signe ses crimes d’une manière sophistiquée, intellectuelle, en suivant un but précis (signes du zodiaque, péchés capitaux, phases de la lune, copies d’autres tueurs célèbres, etc.) C’est un être d’exception. Un monstre, l’incarnation du Mal.

La réalité est bien plus banale, morne, et… stupide.

– Les tueurs en série tuent leurs victimes pour assouvir leur besoin de puissance et de domination. Dans leur vie de tous les jours, ils se sentent minables et rejetés. Ils sont souvent dépressifs. Les meurtres qu’ils commettent leur permettent de « remonter dans leur propre estime », de ressentir un pouvoir absolu, grisant, sur la vie et la mort d’un autre être humain.

– La grande majorité à la même intelligence « moyenne » (QI de 100) que la majorité de la population mondiale. Et ceux qui sont dotés d’une intelligence au-dessus de la moyenne… ne s’en servent pas, ou mal. Leur narcissisme, leur incapacité à supporter la moindre frustration les empêchent de profiter de leurs capacités intellectuelles.

– Les enquêteurs ne les trouvent pas simplement parce qu’ils ressemblent à « Monsieur tout le monde » et qu’ils se fondent dans la masse. Ils ne se promènent pas avec un masque blanc ou un long couteau sanguinolent, ils n’habitent pas une grande maison lugubre au fond des bois.
Parfois, les enquêteurs ne les trouvent pas parce qu’ils ne les cherchent pas. Ainsi, Jeffrey Dahmer n’a assassiné que de jeunes homosexuels, souvent des sans-abri ou des fugueurs. Généralement, ses victimes n’étaient même pas signalées comme étant « disparues ». (Et, il faut bien le dire, les policiers de Milwaukee n’étaient pas vraiment inquiets que des gays disparaissent, surtout s’ils étaient noirs ou asiatiques…)

– Ils choisissent lâchement des victimes faibles (personnes âgées, enfants, femmes seules) ou « à risque » (prostitué(e)s, homosexuels, SDF, fugueuse), suivant un type spécifique.

– La seule « signature » qu’ils laissent est dans leur manière de tuer, en relation directe avec leur fantasme (lacération, arme à feu, strangulation, coups de couteau, viol, décapitation, cannibalisme, nécrophilie, etc.), ainsi que dans ce qu’ils font avant et après le meurtre (manière d’attaquer la victime, de la suivre, fouille de la maison, vol d’objet personnel, positionnement du corps, etc).

– Dans leur grande majorité, ils savent que « tuer est mal ». Mais ils n’assument pas leurs crimes et se disent poussés par la société. Ou par leur père ou leur mère, par les femmes, par leur patron, par le Diable, par le chien du voisin… Ce sont des lâches et des menteurs.
Généralement, une fois arrêtés, ils avouent tout et même plus, à la fois pour se soulager et pour se vanter. Puis, ils se rétractent et jurent de leur innocence ou assurent être fous ou possédés du Diable…

– Ils sont ouvriers ou employés (Dahmer, DeSalvo, Carpenter, Clark…), patrons (Baumeister, Berdella…), étudiants (Bundy, Collins), anciens militaires (DeSalvo, Lake et Ng, Christopher, Conahan, Yates, Barone, Nilsen…), mariés (Sutcliff, Long, Bernardo, West, Chikatilo…), voir pères de famille (DeSalvo, Fish, Barbeault, West, Baumeister, Barone, Yates…).
L’un se déguise en clown pour les enfants (Gacy), l’autre est bénévole à « SOS amitié » (Bundy), l’un est volontaire dans le programme de covoiturage de son compté (Suff), l’autre emmène des gamins pauvres en camping (Bishop), etc.

Harold Shipman
Harold Shipman

– Beaucoup ont une « bonne tête » (Berkowitz, Shawcross, Dahmer, Bonin, Starkweather, Kemper, Barbeault, Schaeffer, Chase, Haigh, Brudos, Dodd, Armstrong, Lamare, Bishop, Shipman, Wayne Williams, Conahan, Kraft, Iqbal, O’Neall, Christopher, Black, Erskine, Villegas, Angelo, Glatman…, etc).
Certains sont même séduisants (Bundy, De Salvo, Sutcliffe, Bianchi, Ferandiz, Sells, Bernardo, Cazes, Stayner, Collins, De Jesus Constanzo, Rezzala, Cream, Stevanin, Alègre, Georges, Vega, Baumeister, Conde, Mullin, Cunanan, Eyler, Buono, Hereins, Jesperson, Knowles, Lupo, Maake, Rees, Seda, Woodfield, Bartsch, Caputo, etc).

L’incarnation du Mal ?
Rien d’intellectuel, rien de « thématique », rien d’exceptionnel. Ils sont juste banals, méprisables, vils et répugnants.
Un tueur en série porte le masque du voisin de palier, pas celui du croque-mitaine. C’est justement pourquoi il est si terrifiant.

L’arrestation

Dans les romans et les films, l’enquêteur parvient toujours à trouver le tueur (peut-être pas à l’arrêter…), grâce à son intelligence et/ou à son « 6ème sens », grâce à des indices disséminés intentionnellement par le tueur, des jeux de piste à suivre, voir à des pouvoirs psychiques.

Dans la réalité, les tueurs en série ne sont pas toujours arrêtés.

Et, généralement, s’ils le sont, c’est parce qu’ils ont commis une erreur :

– les voisins ou un employé se plaignent qu’une odeur pestilentielle -due aux cadavres en décomposition- sort de leur habitation (Gacy, Heidnik, Nilsen, Graham, Dahmer…)

Peter Sutcliffe

– ils ont commis une infraction avec leur véhicule, et des armes, un corps ou des indices sont trouvés à l’intérieur (Berkowitz, Bundy, Kraft, Sutcliffe, Suff, Olson, Wilder…)

– l’une de leur proie leur a échappé ou ils l’ont laissé partir (Dahmer, Gacy, Wilder, Berdella, Glatman, DeSalvo, Bundy…)

– leur excès de confiance en eux, d’orgueil, après quelques meurtres perpétrés sans être appréhendé, les poussent à faire moins attention, à laisser des indices, à être vus par des témoins… (Ramirez, Williams, Eyler, Bishop, Bonin, Shawcross, Greenwood, Wilder, Puente, Gein…)

– ils sont dénoncés par un complice, un voisin curieux, un parent de leur victime ou un familier (Hindley et Brady, Gacy, Grossman, Gein, Kaczynski…)

– exceptionnellement, ils sont tués par une victime ou un complice (Dean Corll)

– ils sont arrêtés à la suite d’un autre crime – vol, viol, coups et blessures… – en flagrant délit (DeSalvo, Chase, Christopher, Jackson, Puente, Bittaker et Norris, Bernardo…)

– certains avouent des meurtres dont on ne les soupçonnait pas (Kemper, Lucas, DeSalvo, Kearney et Hill, Resendez-Ramirez…)

C’est souvent après l’arrestation du tueur que l’enquête « s’emballe » réellement, notamment avec la recherche d’indices incriminants à présenter lors du procès.

Un des rares tueurs en série à avoir été arrêté par un agent du FBI (qui l’a d’ailleurs abattu) est Paul John Knowles.
Le violeur et tueur Christopher Wilder s’est « accidentellement tué » en essayant d’attraper son pistolet alors qu’il se battait avec un policier.

Le « profiling »

Là aussi, quelques mises au point s’imposent :

– Le fameux « profiling » criminel sert uniquement à orienter les recherches et/ou à renforcer les soupçons des enquêteurs une fois qu’ils ont arrêté un suspect (surtout dans la manière de l’interroger).

– Les « profilers » américains ne vont quasiment jamais sur les lieux des crimes : ils travaillent chez eux ou au bureau, avec des photographies et des dossiers. Ce ne sont pas eux qui mènent l’enquête, ni qui arrêtent les suspects : ce sont les policiers.

– Tous les profilers ne travaillent pas aux FBI. D’excellents professionnels ont été formés et travaillent au sein des différents services de police.

– Le « bureau des profilers » du FBI n’acceptent que des enquêteurs expérimentés, ayant déjà travaillé durant des années dans la police et/ou au FBI, possédant une bonne connaissance de la nature humaine et, souvent, une spécialisation dans tel ou tel type de crime. Clarice Straling est un personnage séduisant, mais totalement irréaliste.

Un des exemples où le « profiling » a directement permis l’arrestation d’un tueur en série : le profiler qui aidait les autorités à chercher l’assassin de onze femmes aux alentours de Rochester précisa que, vu les rapports d’autopsie, le tueur devait sûrement revenir sur le lieu de ses crimes pour avoir des rapports sexuels nécrophile ou frapper les corps à nouveau. Les policiers se placèrent donc non loin de la dernière victime découverte. Arthur Shawcross fit son apparition. Restait ensuite à lui faire avouer ce meurtre, et les dix précédents…

Bibliographie