Filmographie : Films français

Vous trouverez sur cette page des films sur les tueurs en série produits et/ou réalisés en France. Plusieurs d’entre eux sont consacrés à des tueurs ayant réellement existé.

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L’AFFAIRE SK1
Résumé : “L’affaire SK1″ replonge le spectateur dans les méandres de cette histoire criminelle hors norme, en suivant à la trace un jeune policier, Charlie, inspiré d’un des enquêteurs du 36 quai des Orfèvres, qui a travaillé des années sur ce dossier.”
Critique : Un film poignant, mais sobre et réaliste, qui évite le voyeurisme, car il ne donne jamais le point de vue du tueur. Il commence par le procès de Guy Georges, puis alterne les scènes au tribunal et les retours en arrière, durant l’enquête. Les comédiens sont justes, et l’histoire retranscrit bien l’enquête des policiers, leurs tâtonnements, leurs erreurs, leurs rivalités, leur découragement, les fausses pistes, la monotonie, les doutes et le temps qui passe… Un très bon film.


LANDRU
Résumé : “Henri-Désiré Landru est le premier tueur en série français identifié. Pour subvenir aux besoins de sa femme et de ses quatre enfants, il décide de séduire des femmes seules et riches qu’il élimine après leur avoir fait signer une procuration. Il brûle ensuite leurs corps dans sa cuisinière.”
Critique : Ce film est une comédie, oui, mais une comédie noire, grinçante. Charles Denner livre une interprétation intéressante de Landru, à la fois terrifiant et séduisant. Une ribambelle de grandes actrices interprètent les victimes du tueur. La mise en scène de Chabrol manque par contre de souffle et le scénario, linéaire, est un peu trop répétitif.


LE JUGE ET L’ASSASSIN
Résumé : “Histoire inspirée d’un fait divers du XIXe siècle. Bouvier arpente la montagne, de victime en victime. S’il tue, c’est pour se venger de la société, comme le démontre le juge Rousseau”.
Critique : Ce film présente la confrontation de Joseph Vacher (appelé Bouvier, interprété par Michel Galabru) et du juge Fourquet (appelé Rousseau, interprété par Philippe Noiret). Il rend parfaitement le jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés Vacher et son juge, grâce à deux excellents acteurs. L’époque est particulièrement bien reconstituée et Tavernier souligne les différences de classes sociales, très marquées à la fin du 19e siècle, à travers la confrontation entre le Grand Juge et le tueur vagabond illuminé. En plus d’être beau, ce film fait réfléchir. Superbe.


PEUR SUR LA VILLE
Résumé : Un maniaque, las de la débauche, se met à tuer des femmes à un rythme effréné. Le commissaire Letellier (Jean-Paul Belmondo) est mis en piste de celui qui se fait appeler Minos et court de pistes en pistes.
Critique : Ah… Bebel !… De l’action, de l’humour, un méchant très méchant et un flic très fort. Rien de très original ni de réaliste, mais le film se regarde sans problème et sans se prendre la tête.


LES RIVIÈRES POURPRES
Résumé : “Le même jour, à trois cents kilomètres de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières. Le commissaire Pierre Niémans se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d’un meurtre avec mutilation. Max Kerkérian enquête à Sarzac sur la profanation d’une tombe, celle d’une enfant disparue en 1982.”
Critique : Adaptation de l’excellent livre de Christophe Grangé, ce film sombre est un très bon thriller. Mise en scène stylée et efficace, duo d’acteurs convaincants, suspens inquiétant, paysages grandioses : le film de genre français, ça existe ! Il est malheureusement gâché par une fin assez décevante (et différente du livre), et les personnages manquent un peu de profondeur.


SCÈNES DE CRIME
Résumé : Une jeune fille disparait. En fouillant leurs dossiers, les flics chargés de l’enquête découvrent que d’autres jeunes femmes ont disparu depuis plusieurs mois. On retrouve des cadavres décapités… Un tueur en série rôde.
Critique : Un bon polar réaliste, mais sans les ingrédients du genre (poursuite, fusillade). Un film noir, original, subtil, flippant, qui s’attache surtout à retranscrire le travail et la vie des enquêteurs. Les deux acteurs principaux sont tout simplement excellents. Le tueur en série est un père de famille et non pas un monstre super intelligent déguisé en croque – mitaine (enfin !). Certaines scènes sont vraiment dures (l’autopsie, la fin). D’autres sont de petits bijoux d’invention, d’images “simple, mais choc” (la révélation du sang au Luminol, dans le noir, par exemple).


SIX PACK
Résumé : “Plusieurs femmes sont retrouvées assassinées, violées et la bouche fracassée, toujours selon le même schéma, accréditant la thèse d’un tueur en série. Le commissaire Nathan, flic solitaire aux méthodes classiques est chargé de l’enquête, assisté de Saule, un policier plus jeune, adepte de la technologie. L’enquête les mène à l’ambassade des Etats-Unis où le maniaque recherché occupe un poste stratégique important”.
Critique : Ce film a-t-il vraiment été inspiré du livre homonyme ? Il y a de belles images. Mais le scénario est invraisemblable. Il y a des clichés à la pelle et d’innombrables “copier-coller” d’autres films (Seven, Blow Out, Sixième Sens…). Ça en devient même comique, involontairement !


SEUL CONTRE TOUS
Résumé : Un boucher sort de prison, où il a été envoyé pour avoir agressé un homme qui tentait de séduire sa fille, handicapée mentale. Sa femme l’a quitté, sa fille est resté. Il veut commencer une nouvelle vie et place sa fille dans une institution. Il trouve un boulot de serveur dans un bar et devient l’amant de la patronne. Il passa sa vie à égrener d’une voix éraillée sa haine et sa médiocrité.
Critique : Très bon film à l’ambiance bien glauque. Les Américains ont “Taxi Driver”, les Français ont “Seul contre tous”. Philippe Nahon, qui joue le boucher, est tout simplement incroyable. Ce n’est pas un film de tueur en série, mais il montre bien, par l’image et le son, comment un psychopathe peut penser. Comment il peut être enfermé dans sa haine et sa colère, constamment, 24h/24. Et tout finit dans la violence. Un film étourdissant, mais très dur. Âmes sensibles, s’abstenir.