Article mis à jour le 18 octobre 2016

Mark Ray Haydon, 42 ans , John Justin Bunting, 34 ans, et Robert Joe Wagner, 29 ans, ont déjà été condamnés à la prison à vie pour dix meurtres.

James Spyridon Vlassakis, 22 ans, qui les a « aidé », avait plaidé coupable pour quatre meurtres, dans l’affaire des « cadavres des cuves plastiques » de Snowtown, en Australie. Il a en fait été condamné à vie, mais avec une peine de sûreté de « seulement » 26 ans. Il s’est effondré en larmes à l’annonce du verdict.

Le juge Kevin Duggan a ajouté que si Vlassakis n’avait pas décidé de plaider coupable et d’aider la police contre ses trois co-accusés, sa période de sûreté aurait alors été de 42 ans, au minimum.
Les preuves de la culpabilité de ses anciens amis que Vlassakis a fourni à la police ont été très importantes durant l’enquête et le procès.

James Vlassakis
James Vlassakis

Vlassakis n’était accusé « que » du meurtres de quatre des dix personnes.

En 1999, à Snowtown, huit cadavres avaient été retrouvés dans des cuves d’acide, enfermés depuis 3 mois dans une petite pièce d’une ancienne banque abandonnée. Deux autres corps avaient été découverts, découpés en morceaux et enveloppés dans des sacs plastiques, dans le jardin d’un des accusés.

L’une des victimes, Barry Lane, 40 ans, était un pédophile ayant déjà été condamné. Il était également travestie et avait eu une aventure avec Robert Wagner.
Une autre des victimes était la propre épouse de Mark Haydon, Elizabeth. Les autres victimes étaient Ray Davies, assassiné en janvier 1996; Suzanne Allen, assassiné à la fin de l’année 1996; Michael Gardiner, assassiné en septembre 1997, et Gavin Porter, assassiné en avril 1998.
Vlassakis, quant à lui, a tué son demi-frère, Troy Youde et son beau-frère, David Johnson, ainsi que deux autres hommes, Gary O’Dwyer et Frederick Brooks.

Les victimes de Snowtown
Les victimes des tueurs de Snowtown

La police s’est intéressé aux trois tueurs après qu’ils aient touchés des paiements de la sécurité sociale de plusieurs de leurs victimes, alors que celles-ci étaient sur les listes officiels des « disparus » depuis un moment.
Les quatre tueurs venaient tous de milieux très pauvres et vivaient dans une banlieue à problèmes.