Article mis à jour le 5 octobre 2015

Mentionnant l’erreur du tribunal dans l’exposé des faits au jury, la Cour d’appel pénale du Texas a accepté la demande d’appel d’une tueuse en série.

La décision de la cour spécifie que le tribunal du comté d’Angelina a commis une erreur en permettant aux jurés de condamner Kimberly Clark Saenz, sans qu’ils aient unanimement décidés du nombre et de l’identité des victimes assassinées.

Selon l’avocat de Kimberly Clark Saenz, « Ils auraient dû uniquement la déclarer coupable des meurtres qu’elle spécifiquement commit et la façon dont ça a été rédigé n’était pas assez précise ».
Clark Saenz devrait donc être rejugée.

En 2008, au moment des meurtres, Kimberly Clark Saenz était une infirmière de 34 ans. Elle était mariée et mère de deux jeunes enfants. Elle se droguait en volant des prescriptions médicales là où elle travaillait (elle avait été congédiée de l’hôpital Woodland Heights pour avoir volé du Demerol). Elle avait été renvoyée de 4 établissements de soins et avait menti sur son CV afin d’obtenir son dernier poste.

Deux collègues de Kimberly Clark Saenz ont témoigné que, le 28 avril 2008, elles l’ont vue injecter de l’eau de javel dans les dialyses de deux patients à la clinique DaVita de Lufkin, au Texas. Saenz a été renvoyée de DaVita, après les nombreux décès à la clinique et sa licence de soins infirmiers a finalement été suspendue.
Saenz a toutefois trouvé un emploi de réceptionniste dans un cabinet médical de Lufkin en mentant sur la raison pour laquelle elle avait été licenciée de la clinique DaVita.

Le 31 mars 2012, Clark Saenz a été reconnue coupable des meurtres de 5 patients atteints de maladies des reins, et des tentatives de meurtre de 5 autres patients. En avril 2012, elle a été condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération sur parole.

Les 5 victimes assassinées étaient : Clara Strange, Thelma Metcalf, Garlin Kelley, Cora Bryant et Opal Few.

Le procureur pense que Kimberly Clark Seanz a fait plus de 10 victimes, car des cas de morts suspectes ont eu lieu dans les différents établissements où elle a travaillé. Malheureusement, les corps des patients décédés ont depuis longtemps été enterrés ou incinérés et les preuves ont disparu.