Article mis à jour le 5 octobre 2015

Victorino Chua, 49 ans, est jugé à Manchester pour les meurtres de 3 patients et l’empoisonnement de 18 autres, en contaminant de poches de solution saline et des ampoules avec de l’insuline.

L’infirmier aurait assassiné Tracey Arden, 44 ans, Arnold Lancaster, 71 ans, et Derek Weaver, 83 ans, en 2011.

Chua, un Philippin naturalisé britannique arrivé au Royaume-Uni en 2002, travaillait à l’hôpital Stepping Hill de Stockport depuis 2009. Il est resté impassible à l’écoute des accusations portées contre lui par le procureur Peter Wright.

Chua a plaidé non coupable de 36 accusations en tout, dont les 3 meurtres présumés, 24 tentatives de meurtres, et 9  empoisonnements.

Tous les crimes ont eu lieu entre juin 2011 et janvier 2012.

Selon le procureur Wright, durant l’enquête policière, une “signaturea commencé à émerger et le tueur a été identifié. « Les pièces du puzzle ont commencé à s’assembler. L’identité de la personne responsable de chacun de ces crimes est devenu plus évidente. C’était Victorino Chua.”

L’avocat de Victorino Chua parle quant à lui de “bouc émissaire d’une enquête de grande envergure” en décrivant son client, qui nie totalement être l’auteur des meurtres. Selon l’avocat, Peter Griffiths, les empoisonnements présumés et les prescriptions modifiées ont pu être l’œuvre de plusieurs personnes différentes.

«Le défendant Victorino Chua a été choisi parmi un grand nombre de personnes possiblement coupables. La police a placé d’énormes ressources dans l’enquête sur les morts survenues au Stepping Hill Hospital. Peuvent-ils se retrouver à la fin de la journée en disant “Je ne sais pas qui a fait ça” ? Non. D’une certaine manière, quelqu’un doit porter le chapeau et cet homme est juste un bouc émissaire. Cela aurait pu être n’importe qui d’autre“.

L’avocat a également déclaré que ce n’est «pas nécessairement la même personne qui est derrière les deux séries de crimes allégués, à savoir les empoisonnement présumés en Juin et Juillet 2011 et la prétendue modification de cartes d’ordonnance en janvier de l’année suivante“.