Article mis à jour le 11 octobre 2017

“Au moins 90 patients tués, peut-être même deux fois plus : la police allemande a dressé lundi le bilan de 12 années d’enquête sur un infirmier, Niels Högel, tueur prolifique et «exceptionnel» dans les annales de l’histoire nationale contemporaine.

Après «134 exhumations, et plusieurs centaines de témoignages, on peut prouver au moins 90 meurtres et il y en a au moins autant qu’on ne peut pas prouver», a asséné devant la presse le chef de l’enquête, Arne Schmidt. «Ce nombre est exceptionnel, unique, dans l’histoire de la République fédérale» d’Allemagne, a-t-il ajouté, annonçant que la commission d’enquête spéciale «Kardio» en charge du dossier avait désormais achevé son travail.

«Ce que nous avons pu apprendre est effrayant, cela dépasse tout ce que l’on aurait pu imaginer», a renchéri Johann Kühme, chef de la police d’Oldenbourg. Niels Högel a généralement tué des patients à l’aide de surdoses médicamenteuses injectées lorsqu’ils étaient en réanimation. Il n’avait pas de «préférences» d’âge ou de sexe pour ses victimes sinon qu’il «préférait les patients se trouvant dans un état très critique», a indiqué M. Schmidt.”

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“Au moins 90 patients tués, peut-être même deux fois plus… la police allemande a dressé lundi 28 août le bilan de douze années d’enquête sur un infirmier, Niels Högel, déjà condamné pour avoir tué deux patients.

Après « 134 exhumations, et plusieurs centaines de témoignages, on peut prouver au moins 90 meurtres, et il y en a au moins autant qu’on ne peut pas prouver », a asséné devant la presse le chef de la commission d’enquête, Arne Schmidt.

En juin 2016, les enquêteurs avaient déjà établi la responsabilité du soignant dans la mort de 33 patients dans plusieurs établissements de soins où il travaillait entre 2000 et 2005. « Ce nombre est exceptionnel, unique, dans l’histoire de la République fédérale » d’Allemagne, a précisé M. Schmidt. « Ce que nous avons pu apprendre est effrayant, cela dépasse tout ce que l’on aurait pu imaginer », a renchéri Johann Kühme, chef de la police d’Oldenbourg.

Selon la police, Niels Högel tuait en général ses patients par surdoses médicamenteuses, souvent lorsqu’ils étaient en réanimation. Mais de l’aveu même des enquêteurs, la liste complète de ses victimes pourrait ne jamais être établie avec certitude.”

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“De 90 à 180 morts, c’est le nombre effroyable des victimes attribué au pire tueur en série de l’histoire de la République fédérale allemande : l’infirmier Niels Högel, 40 ans.

Ce bilan vient d’être tiré par une commission d’enquête, “Kardio”, établie en 2014, qui, sur base des recherches policières, est arrivée à la conclusion que l’homme déjà condamné à la perpétuité en 2015 pour deux meurtres et quatre tentatives en avait, en réalité, commis beaucoup d’autres. Après “134 exhumations et plusieurs centaines de témoignages, on peut prouver au moins 90 meurtres, et il y en a au moins autant qu’on ne peut pas prouver”, a déclaré lundi le chef de l’enquête Arne Schmidt devant la presse médusée. “Ce n’est que la pointe de l’iceberg“, a-t-il ajouté, car de nombreuses victimes potentielles ont été incinérées par crémation.

Niels Högel – qui affirme avoir tué “par ennui” – a opéré jusqu’en 2005 dans deux cliniques du nord du pays, à Delmenhorst et à Oldenbourg, avant d’être repéré par un collègue.”

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