Article mis à jour le 26 août 2023

Motivations

Comme la majorité des tueurs en série, Dahmer considérait ses victimes comme des objets, des choses qui n’existaient que pour lui donner du plaisir. Un plaisir sexuel, mais aussi, et surtout, le plaisir de posséder une personne comme un objet, d’avoir un pouvoir total sur elle. À défaut d’avoir la maîtrise de sa vie, Dahmer voulait maîtriser celle de ses victimes.

dahmer jeffrey

Il a avoué lui-même qu’il n’arrivait pas toujours à assouvir totalement ses désirs, ses fantasmes. Alors, il tuait un autre homme, avec l’espoir que, cette fois, le plaisir serait entier. Mais il n’a jamais réussi à obtenir une satisfaction totale, et il a dû recommencer, recommencer et recommencer : «j’étais complètement balayé par ma compulsion. (Après le meurtre de Doxtator…), ça ne m’a pas entièrement satisfait, alors j’ai pensé qu’un autre, peut-être, le ferait. Peut-être que celui-là va me satisfaire, enfin, et le nombre de types a commencé à grandir, à augmenter et augmenter, et c’est devenu incontrôlable, comme vous pouvez le voir».
Comme pour d’autres tueurs en série, le nombre des victimes de Dahmer a augmenté à mesure qu’il « s’habituait à tuer » et que le désir devenait plus fort : une en 1987, deux en 1988, une en 1989, quatre en 1990, et huit en 1991, jusqu’à son arrestation. Les derniers meurtres n’ont été séparés que de quelques jours.

Il voulait surtout que ces jeunes hommes ne l’abandonnent pas. Il semblerait, d’après les experts chargés de son cas par le tribunal, que Dahmer ne supportait aucune forme de séparation d’avec les gens auxquels il s’attachait. A fortiori, il ne pouvait supporter qu’on le quitte.
Le cannibalisme parait suivre le même but : il consommait ses victimes pour qu’elles fassent à jamais partie de lui, qu’elles soient en lui.

Il a dit lui-même qu’il ne haïssait pas ses victimes et ne désirait pas leur faire du mal, il voulait les contrôler.
«Je n’étais pas intéressé par la torture. Tout ce que je voulais, c’était que ce soit rapide et sans douleur pour eux. Je sais que ça a l’air ridicule que je dise ça, mais c’était vraiment mon but. Et après, j’avais un contrôle total sur eux, alors je n’avais pas à m’inquiéter du fait qu’ils pourraient partir le lendemain matin et je pouvais réaliser mes fantasmes.»
«Je ne les haïssais pas, non. C’était… Je… C’était le seul moyen que je connaissais pour les garder avec moi. Ça me donnait une sensation de contrôle total, et ça augmentait l’excitation sexuelle, je suppose, de savoir que j’avais ce contrôle et que je pouvais faire d’eux tout ce que je voulais».

Dahmer préférait les rapports sexuels avec des cadavres plutôt qu’avec des êtres vivants. La possession et le viol d’une victime vivante n’étaient pas ce qui l’intéressait le plus, il n’était pas un sadique. (Lorsqu’il a percé le crâne de Konerak, ce n’était pas dans le but de le faire souffrir, mais pour faire une expérience, pour essayer d’en faire un zombie). Le sexe avec des êtres vivants n’était pas « aussi bon », a expliqué Dahmer, parce qu’ensuite «ils se levaient et s’en allaient».
La plupart des tueurs en série considèrent que « c’est fini » lorsque leur victime meurt. Tout ce qu’ils font les conduit à ça. Ils les attachent, ils aiment les entendre crier et supplier. Ils se sentent bien, puissants et dominateurs… Dans le cas de Dahmer, tout se passait après la mort. Tout ce qui l’intéressait et lui procurait une satisfaction commençait après la mort de sa victime. Ses fantasmes se focalisaient sur le contrôle complet d’une personne.

On peut aussi noter que Dahmer, alcoolique, devenait violent lorsqu’il avait trop bu. C’est sans doute ce qui est arrivé avec Steven Tuomi.

dahmer en prison

Selon Robert Ressler, ancien profiler au FBI qui a discuté avec de nombreux tueurs en série, Jeffrey Dahmer suggérait une « nouvelle espèce » de tueur en série. En effet, Ressler a découvert en Dahmer seul plus de caractéristiques typiques des tueurs en série que chez tous les autres qu’il avait pu rencontrer auparavant. (les exemples qu’il cite dans son livre « Whoever Fights Monsters » sont ceux de Richard Chase, John Wayne Gacy, Ted Bundy et Ed Kemper). Ressler est parvenu à cette conclusion après avoir parlé avec Dahmer durant 2 jours entiers. Il a également conclu que Dahmer était fou et a témoigné en ce sens lors de son procès. En fait, lorsque les entrevues furent terminées, Ressler écrivit dans son livre : «Je ressentais uniquement de l’empathie envers la personne tourmentée et tordue assise en face de moi».
Cependant, un autre profiler, John Douglas, co-auteur de « MindHunter », a lui un avis totalement opposé. Il ne considère pas du tout que Dahmer soit fou.

(Mon avis personnel, si cela vous intéresse, était que Dahmer était « sain d’esprit », bien que ses actes puissent paraître relever de la folie. Le fait qu’il ait utilisé un préservatif lorsqu’il a eu des rapports sexuels avec ses victimes (mortes ou vivantes) en est une des preuves. La manière dont il a menti aux policiers concernant Konerak Sinthasomphone, la préméditation et la préparation des meurtres, sa volonté de faire disparaître les corps de Steven Hicks et Steven Tuomi, etc., le démontrent également.
Il était dans son monde, certes (il était loin d’être idiot, et pourtant, il pensait qu’en injectant de l’acide dans le crâne d’un homme, cela allait le transformer en « zombie »…), mais on devrait plutôt parler de « pensée magique » que de folie. Dahmer n’a jamais entendu de voix, il n’a jamais eu l’impression que quelqu’un d’autre que lui agissait, il a très souvent prémédité ses actes, qu’il savait être « mauvais »… Il n’était pas fou).

La pensée magique
(Freedman, Kaplan, Sadock, 1976, p. 1313) : « La pensée magique se réfère à la croyance que des pensées spécifiques, la verbalisation, les gestes associés, ou les postures peuvent, d’une façon mystique, conduire à l’accomplissement de certains désirs ou à prévenir certains maux. Les jeunes enfants sont enclins à cette forme de pensée, comme conséquence de leur capacité limitée à comprendre la causalité ».
Ailleurs, (id. p. 632), les auteurs ajoutent : « Le patient sent que, simplement en pensant à un événement dans le monde extérieur, il peut faire en sorte que cet événement arrive sans le moyen d’une action matérielle ».
Dahmer savait pertinemment que percer le crâne d’un homme pouvait le tuer. Il savait pertinemment que les « zombies » n’existent pas. Mais il s’est dit : « Et si je crois très fort que ça peut réellement arriver ? Si j’en suis persuadé et que je le fais, pourquoi est-ce que ça ne se réaliserait pas ? »

Dahmer vit plusieurs psychiatres après avoir été condamné pour « violation de l’ordre public », puis pour « abus sur mineur ».
Aucun des psychiatres ne déclara qu’il était fou ou psychopathe. Ils parlèrent plutôt d’un jeune homme pessimiste, déprimé, solitaire, menteur, impulsif et… dangereux.

Pour vous montrer l’état d’esprit de Dahmer, voici une description de son appartement tel que l’ont trouvé les policiers :
« Les portes de l’appartement de Dahmer, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, étaient renforcées par de multiples verrous et un système d’alarme. Sur les murs de la chambre à coucher et du hall, Dahmer avait encadré des photographies et des posters d’hommes nus dans des poses « artistiques » et clairement destinées à attirer un homosexuel. Il y avait des canettes de bière vides et de la vaisselle sale, et des cassettes vidéo pornographiques un peu partout, la plupart dans le genre « explicite » commercialisé en Californie.
Parmi les titres que Dahmer possédait, il y avait « Le grand brun et beau Chippendales », « Rock Hard », « Hard men 2 », « Hard men 3 », « Peep Show » et « Vague de chaleur tropicale »…
On trouva également des vidéos non pornographiques, parmi lesquelles deux cassettes dont on allait parler plusieurs fois durant le procès de Dahmer : « L’exorciste 3 » et « Le retour du Jedi ». » Dahmer était fasciné par ces deux films qu’il revoyait sans cesse. Pourquoi ? Parce que, dans ces films, les « méchants » sont dotés de pouvoirs extraordinaires et douloureux, et qu’ils maîtrisent leurs victimes, qui ne peuvent se défendre. Dahmer regardait ces passages précis des deux films, quasiment en boucle.
Les policiers trouvèrent aussi une vidéo présentant un documentaire sur l’évolution selon Darwin. Dahmer a lu « Origine des espèces à l’aide de la sélection naturelle….. » par Darwin. Et il a dit : «Si une personne ne pense pas qu’il y a un Dieu à qui on doit rendre des comptes, alors à quoi cela peut-il servir d’essayer de modifier son comportement pour le garder dans un domaine acceptable ? C’est ce que je pense, en tout cas. J’ai toujours pensé que la théorie de l’évolution était vraie, que nous venons tous de la boue. Quand nous mourrons, vous savez, c’est ça, il n’y a rien…».
S’il croyait que « seuls les forts survivent » est la seule loi morale dans la nature, alors pour lui, il ne faisait rien de mal, excepté que ses meurtres n’ont pas produit de progéniture.
« Les policiers découvrirent également des objets plus surprenants : une bible, des cassettes audio sur « La science de la création et la Bible », et d’autres cassettes intitulées « Le Déluge de la Génèse » et « La Bible, la Science et l’Age de la Terre ». »

l'autel de Dahmer
Le dessin de « l’autel » de Dahmer

Dahmer, sans doute influencé par la profonde religiosité de sa grand-mère, voulait créer un « autel » dans son appartement, avec les crânes et les squelettes de ses victimes. Il en a même fait des dessins. Il y aurait fait figurer tous ses « trophées », sa statue représentant un griffon, et de l’encens brûlant dans les crânes de ses victimes, pour qu’il puisse recevoir « une énergie et un pouvoir spéciaux afin de l’aider socialement et financièrement. »
Lorsque Dahmer a été arrêté, il a raconté en détail (aux policiers et au FBI) tout ce qu’il avait fait parce qu’il : « s’inquiétait au sujet du Jugement Dernier »… Peut-être pensait-il que « faute avouée est à moitié pardonnée ».

Il y avait d’autres cassettes audio concernant la « Numérologie et le Triangle Divin », et un kit d’apprentissage en latin. Finalement, il y avait quatre livres qui expliquaient comment s’occuper de poissons et d’aquarium. Les policiers trouvèrent d’ailleurs un bel aquarium, propre et sain, rempli de plantes et de poissons exotiques.
Dahmer adorait les animaux, notamment les poissons.

Citations

« J’ai vraiment merdé, cette fois » : Jeffrey Dahmer, à son père, après son arrestation.

« Je ne sais pas pourquoi ça a commencé. Je n’ai aucune réponse précise moi-même. Si je connaissais les vraies raisons, les raisons réelles pour lesquelles tout ça a débuté, avant même que ça ait commencé, je n’aurais probablement jamais rien fait de tout ça » : Jeffrey Dahmer.

« Je savais que ma grand-mère se réveillerait et je voulais qu’il reste avec moi… alors je l’ai étranglé… Je l’ai emmené dans ma chambre et j’ai fait semblant qu’il était encore vivant » : Jeffrey Dahmer.

 » … Comme des flèches, traversant mon esprit à l’improviste, quand je ne m’y attendais pas » : Jeffrey Dahmer, parlant de ses fantasmes.

« Cette nuit dans l’Ohio, cette nuit… impulsive. Rien n’a été normal depuis. Ça entache votre vie entière. Après que ce soit arrivé, j’ai pensé que j’allais juste essayer de vivre aussi normalement que possible, et que j’allais enterrer ça. Mais les choses comme ça ne restent pas enterrées. Je ne pensais pas que ça le ferait, mais ça le fait, ça infecte toute votre vie » : Jeffrey Dahmer, parlant de son premier meurtre, celui de Steven Hicks.

« Oui, j’ai des remords, mais je ne suis pas sûr, moi-même, qu’ils soient aussi profonds qu’ils devraient l’être. Je me suis toujours demandé pourquoi je ne ressens pas plus de remords » : Jeffrey Dahmer.

« Après que la peur et la panique provoquées par ce que j’avais fait aient disparu (le meurtre de Tuomi), ce qui a pris environ 1 mois ou 2, j’ai recommencé. À partir de ça, c’était comme un désir, une faim, je ne sais pas comment le décrire, une compulsion, et j’ai continué à le faire, et à le faire encore, et encore, dès que l’opportunité se présentait » : Jeffrey Dahmer.

« C’est comme si un gros morceau de moi avait été arraché et je ne suis plus vraiment entier. Je ne pense pas que je dramatise ça, et je mérite sûrement d’être ici. Mais, c’est comme si vous parliez à quelqu’un qui est en phase terminale d’une maladie et qui est proche de la mort. La mort serait préférable pour moi, plutôt que ce que j’affronte en ce moment. Je me sens comme si j’allais imploser, vous comprenez ? Je veux juste aller quelque part et disparaître » : Jeffrey Dahmer, en prison (loin de chez lui et de ses proies éventuelles).

« J’aurais dû aller à l’université et étudier l’immobilier et m’acheter un aquarium, c’est ce que j’aurais dû faire. » (!) : Jeffrey Dahmer.

« Je ne pouvais pas trouver de sens à ma vie quand j’étais dehors. Je suis persuadé que je ne vais pas le trouver ici non plus (en prison). C’est l’apothéose d’une vie médiocrement employée et le résultat final est terriblement déprimant… C’est juste l’histoire dégoûtante, pathétique, vile et misérable d’une vie, rien d’autre. Comment ça peut aider quelqu’un, je n’en sais rien. » : Jeffrey Dahmer.

Bibliographie

Livres en francais :

Le monstre de Milwaukee : L’affaire Jeffrey Dahmer
Résumé : Traduction du livre original de Don Davis « The Milwaukee Murders : Nightmare in Apartment 213 : The True Story ».
Critique : Excellent. Don Davis est un spécialiste des livres présentant les tueurs en série et les affaires criminelles. C’est détaillé, clair et pas trop gore.

Mon ami Dahmer
Résumé : « Derf Backderf entre au collège en 1972, où il fait la connaissance de Jeffrey Dahmer, un enfant solitaire au comportement un peu étrange. Les deux ados se lient d’amitié et font leur scolarité ensemble jusqu’à la fin du lycée. Jeffrey Dahmer deviendra par la suite l’un des pires serial killers de l’histoire des États-Unis. « Mon Ami Dahmer » est donc l’histoire de la jeunesse de ce tueur, à travers les yeux de l’un de ses camarades de classe. Précis et très documenté, le récit de Derf Backderf (journaliste de formation) décrit la personnalité décalée de Dahmer qui amuse les autres ados de cette banlieue déshumanisée typique de l’Amérique des années 1970. »

Livres en anglais :

A Father’s Story
Résumé : « Le 23 juillet 1991, le pharmacien Lionel Dahmer découvrait, avec le reste du monde, que son fils Jeffrey était un meurtrier qui avait perpétré des crimes effroyables durant des années. D’abord, le père de Jeffrey Dahmer nia tout, refusa tout. Ensuite, il pensa qu’il avait été l’instrument d’autres personnes à qui il avait obéi. Mais, alors que les preuves s’accumulaient, il devint clair que son fils avait agi seul. Il finit par admettre sa culpabilité. Ce livre n’est pas l’histoire de Jeffrey Dahmer, mais celle de son père, qui, lentement, dû admettre la triste vérité. C’est une biographie familiale et une confession. »
Critique : Lionel Dahmer exprime ses doutes, sa colère, son incompréhension, sa honte, sa culpabilité. Il essaie de comprendre comment son épouse et lui ont pu mettre au monde un monstre tel que Dahmer, et s’il est responsable de ce que son fils est devenu.

Milwaukee Massacre: Jeffrey Dahmer and the Milwaukee Murders
Résumé : 275 page. Des détails, des histoires, des infos sur les actions, la vie, le procès, les victimes de Dahmer. De nombreuses photographies. Un livre très détaillé.

Step into My Parlor: The Chilling Story of Serial Killer Jeffrey Dahmer
Résumé : 305 pages dont 16 de photos. Le livre s’attache à décrire la vie des victimes de Dahmer et les recherches de leurs familles pour les retrouver.

The Man Who Could Not Kill Enough
Résumé : Ce livre couvre « l’affaire Dahmer » dans sa totalité. Anne Schwartz, journaliste du Milwaukee Journal, décrit en détail ce que les policiers ont découvert dans l’appartement, la manière dont les victimes ont été identifiées, l’esprit de Dahmer (le gamin qui découpait des animaux, l’adolescent abandonné par ses parents), l’histoire personnelle des familles des victimes et l’indignation qu’elles ont ressentie face à la police, qui était supposée les protéger.
Critique : Anne Schwartz a été la première journaliste à entrer dans l’appartement de Dahmer… et à en faire l’inventaire. Elle a réussi à contacter la police, les avocats et les juges de cette affaire. Elle pose la bonne question : pourquoi Dahmer n’a-t-il pas été arrêté plus tôt ?

The Shrine of Jeffrey Dahmer
Résumé : Une étude complète de l’affaire Jeffrey Dahmer.
Critique : Masters est un spécialiste des biographies de criminels, plusieurs fois récompensé. Ce livre ne fait pas exception à la règle. L’auteur décrit avec humanité et de manière chronologique, l’enfance, la jeunesse, les crimes et le procès de Jeffrey Dahmer, en détail, et tente de répondre au « pourquoi ». Un excellent livre, sans doute le meilleur écrit sur Jeffrey Dahmer.

Compulsion to Kill
Résumé : Ce livre présente les vies de « citoyens modèles insoupçonnables » (qui furent en fait des tueurs en série) tels que Jeffrey Dahmer, mais aussi Kenneth Bianchi, John Christie, Gerard Schaefer, Peter Sutcliffe, Ed Kemper, Andrei Chikatilo, etc.

Filmographie

Secret Life of Jeffrey Dahmer
Résumé : Ce film est basé sur la vie de Jeffrey Dahmer.
Critique : (tirée de IMDB) « L’acteur qui joue Dahmer est excellent. Le film montre bien que Dahmer n’avait pas de vraie vie, le néant total. Le film est bien documenté, pas trop « gore », et il y a de l’émotion aussi. La seule erreur du film est que Dahmer est présenté comme un type assez « branché » alors que c’était tout le contraire, en réalité. Mais le reste est proche de la réalité. Son enfance, toutes les années durant lesquelles il a tué, et l’abandon qu’il ressentait si souvent… Très bon film.

Dahmer le cannibale
Résumé : « Basé sur des faits authentiques, « Dahmer le cannibale » relate les crimes en série d’un maniaque anthropophage dont les victimes sont exclusivement des hommes. Surnommé « le monstre de Milwaukee », il a été accusé de les avoir violées, assassinées, amputées et mangées. « Dahmer le cannibale » est son histoire : une terrifiante plongée dans les fantasmes d’un criminel à l’esprit dérangé… »
Critique : Un bon film qui s’attache plus à la personnalité de Dahmer qu’à ses crimes, et ne verse pas dans le gore gratuit. Jeremy Renner, qui joue Dahmer, montre très bien la froideur et le manque total de sentiment du tueur.

Documentaires :

Jeffrey Dahmer Files
Résumé : un documentaire-fiction qui utilise des images d’archive, des interviews et de recréation d’événements pour raconter comment les gens ont réagi à l’arrestation de Dahmer en 1991 (une voisine, un policier et le médecin légiste). Ce documentaire brosse un tableau convaincant des événements entourant l’arrestation et le procès de Jeffrey Dahmer. Ils nous montrent aussi comment la révélation de ses crimes a affecté ceux qui l’ont côtoyé, et notamment sa voisine.

American Justice: Dahmer: Mystery of a Serial Killer
Résumé : Comment expliquer qu’un tueur, sans aucun motif, que ce soit la haine ou la peur, prenne la vie d’un être ? La police est-elle capable de résoudre de telles affaires ? Alors que les atrocités des crimes de Dahmer étaient mises à jour, de nombreuses personnes se sont demandé pourquoi la police de Milwaukee ne l’avait pas arrêté plus tôt. Les familles des victimes notamment. Des policiers et des « officiels » tentent de s’expliquer. Le profiler Robert Ressler détaille également le profil psychologique de Dahmer.

The trial of Jeffrey Dahmer, serial killer
Résumé : The Trial Of Jeffrey Dahmer fournit un compte rendu bouleversant des activités de Dahmer. Les scientifiques et les psy donnent leurs opinions, essentielles pour l’accusation qui tente de prouver que Dahmer savait ce qu’il faisait et n’était pas fou. Ce film propose des extraits du procès de Dahmer mais explique aussi la vie de Dahmer, son enfance, ses actes, sa psychologie. Il s’attarde sur le « combat » du procès : l’irresponsabilité pour cause d’aliénation mentale.

Liens

– Milwaukee sur wikipedia
– Le site officiel de la police de Milwaukee (en anglais)

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