« Comment poser un diagnostic sur une femme qui donnait la mort en disant vouloir «faire du bien» à ses victimes ? A quelle(s) logique(s) répondait-elle en passant à l’acte ? La cour d’assises de Savoie s’est longuement penchée ce mercredi sur le cas Ludivine Chambet, cette aide soignante accusée d’avoir empoisonné à coups de psychotropes treize pensionnaires d’une maison de retraite – mortellement pour dix d’entre elles. Deux collèges d’experts psychiatres parmi les plus aguerris de l’Hexagone avaient été mandatés durant l’instruction pour examiner cette femme, aujourd’hui âgée de 34 ans. Appelés à la barre pour restituer leurs conclusions, les ...
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