Article mis à jour le 29 novembre 2017

« Dans un pays au taux de criminalité extrêmement bas, l’homme de 27 ans, ancien « recruteur » de jeunes femmes, a tué et dépecé neuf personnes en deux mois.

Le 24 octobre, un Japonais appelle la police de Hachioji, un quartier de l’ouest de Tokyo, mort d’inquiétude : sa petite soeur de 23 ans a disparu. Les fonctionnaires prennent la déposition au sérieux – la jeune femme est dépressive – et exploitent les images de vidéosurveillance à leur disposition, retraçant son dernier trajet. Sur le quai d’une station de métro de la ville, on la voit aux côtés d’un homme, dont on ne distingue pas le visage. Mais le grand frère n’est pas rassuré et poursuit son enquête sur le compte Twitter de sa sœur.

« Bourreau professionnel ». Il y découvre des conversations avec un homme au nom d’utilisateur sans équivoque, « Kubitsuri-shi » (bourreau professionnel), et parvient à entrer en contact avec une autre femme correspondant avec lui, qui accepte de servir d’appât. Une semaine après le signalement de la disparition, une opération de police est organisée pour identifier l’utilisateur du compte. Sans se méfier, Takahiro Shiraishi attend la jeune femme dans une station de métro. Finissant par comprendre qu’elle ne viendra pas, il rentre chez lui et y conduit, sans le savoir, les forces de l’ordre. Celles-ci sonnent à la porte et demandent où est la disparue. Et l’homme de répondre : « dans cette glacière ».

Rapidement, les enquêteurs réalisent qu’il n’y a pas qu’une seule victime. Le petit appartement du quartier de Zama, dans la grande banlieue de Tokyo, abrite plus de 240 morceaux d’os. Dans des caisses et des glacières, Takahiro Shiraishi a disposé des têtes et des membres. Interrogé, l’homme admet avoir « arraché » la chair des corps de ses victimes et l’avoir jetée aux ordures, puis avoir répandu de la litière pour chat sur les restes, pour tenter de dissimuler les preuves. Les voisins du banal petit immeuble n’ont rien entendu, tout juste senti une odeur étrange sans s’inquiéter. Au Japon, le taux de criminalité est exceptionnellement bas : en 2013, seuls 1.000 meurtres ou tentatives de meurtres étaient enregistrées, pour une population de plus de 127 millions de personnes. »

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« C’est en rentrant en contact avec ses futures victimes sur Twitter que le tueur en série arrêté à Zama, dans la banlieue de Tokyo, a commis ses meurtres. L’homme de 27 ans a également dit avoir « attaqué » les huit femmes parmi les neuf victimes, a précisé la chaîne de télévision Fuji TV, employant un euphémisme utilisé par les médias japonais pour les agressions sexuelles. Les enquêteurs interrogeaient toujours mercredi 1er novembre le suspect qui, selon la presse, a admis avoir arraché la chair des corps, l’avoir jetée aux ordures puis avoir répandu de la litière pour chat sur les restes, pour tenter de dissimuler les preuves. Quelque 240 morceaux d’os en tout, appartenant à huit femmes et un homme, dont des têtes et des membres, ont été découverts dans des glacières et des caisses chez lui, a écrit le quotidien Tokyo Shimbun.

Ce fait divers particulièrement sordide a abasourdi le Japon, un pays jouissant d’un taux de criminalité extrêmement bas. Des photographies du banal petit immeuble situé à Zama, dans la grande banlieue de Tokyo, qui cachait ces drames se sont invitées à la une des journaux japonais. « L’appartement de la tuerie », affichait mercredi le tabloïd Nikkan Sports. « Un meurtre par semaine », s’indignait Sports Nippon. Des précisions ont émergé sur la manière dont les enquêteurs sont remontés jusqu’au suspect en utilisant le même moyen que lui pour attirer ses proies : Twitter. »

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« Trois lycéennes, dont une de 15 ans, figurent parmi les neuf victimes dont les cadavres dépecés ont été découverts dans l’appartement d’un tueur en série japonais présumé, rapporte lundi la presse, qui livre le témoignage glaçant d’une femme qui a été en contact avec le meurtrier.

L’adolescente de 15 ans était portée disparue depuis la fin août, selon ces médias qui citent des sources policières. Tous les cadavres n’ont pas encore été identifiés, mais certains ont pu l’être à la faveur de cartes bancaires et d’autres objets retrouvés à proximité, dans l’appartement de Zama, près de Tokyo. Des données de téléphonie ont également permis d’identifier certains corps.

Piégées grâce à Twitter

C’est une scène d’horreur que la police a découverte en se rendant la semaine dernière dans ce petit appartement où le suspect, Takahiro Shiraishi, 27 ans, avait emménagé le 22 août. Au total, neuf corps démembrés, dépecés et réduits en quelque 240 morceaux d’os ont été retrouvés entassés dans des glacières et des caisses, recouverts de litière pour chat, afin de tenter de masquer l’odeur de putréfaction. »

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« Takahiro Shiraishi, le Japonais de 27 ans soupçonné d’avoir tué et dépecé neuf personnes rencontrées sur Twitter, a été mis en examen lundi pour un des meurtres. Le jeune homme aurait attiré ses victimes, âgées de 15 à 26 ans et presque toutes des femmes, dans son appartement en banlieue de Tokyo où il les aurait tuées, décapitées et découpées.

Il a avoué les neuf meurtres et a été mis en examen lundi pour celui d’Aiko Tamura, 23 ans. Selon les médias il aurait dit avoir découpé la chair des corps pour la jeter aux ordures, puis répandu de la litière pour chats sur les restes dans l’espoir de dissimuler les preuves. La police avait fait la macabre découverte fin octobre. »

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