Article mis à jour le 13 octobre 2017

« Etienne Dedroog, surnommé le « tueur des gîtes », a été condamné jeudi soir par la cour d’assises de la Drôme (France) à 25 ans de réclusion pour le meurtre de Véronique Crettaz, une quinquagénaire, le 11 octobre 2011 à Bouchet (Drôme provençale), indiquent plusieurs médias français.

Ce Belge âgé de 45 ans avait déjà été condamné en Belgique, en novembre 2014, à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises du Luxembourg pour le meurtre de Martin et Mia Blankaerts, un couple de retraités, propriétaires d’un gîte à Grandvoir (Neufchâteau). Etienne Dedroog était en aveu de les avoir tués lors d’un séjour dans leur gîte, le 28 novembre 2011, puis d’avoir quitté les lieux avec leur véhicule. Il s’était livré à la police quelques jours plus tard.

Lors de l’été 2011, il avait séjourné chez Véronique Crettaz. Mais au contraire des faits belges, il a toujours nié l’avoir tuée en octobre 2011, bien qu’il ait reconnu sa présence sur place. Lors du procès devant la cour d’assises de la Drôme, sa défense a plaidé l’acquittement tandis que l’avocat général avait réclamé, comme son homologue belge, la perpétuité. Etienne Dedroog a décidé de faire appel de sa condamnation de 25 ans de prison pour cet autre meurtre (ce qui est possible après une décision de cour d’assises en France).

Suspecté d’un meurtre en Espagne
Par ailleurs, Etienne Dedroog est aussi suspecté par la justice espagnole dans un troisième dossier d’homicide. Le 16 novembre 2011, le corps d’un pêcheur de 76 ans, tué à la suite d’un coup de pierre à la tête, avait été retrouvé dans un parc naturel en Andalousie. Des relevés ADN pourraient lier Etienne Dedroog à ces faits. Selon ses déclarations, Etienne Dedroog revenait d’Espagne où il avait travaillé comme saisonnier dans la culture des oranges lorsqu’il est arrivé dans la région de Neufchâteau fin novembre 2011. Il avait été dirigé vers les époux Blankaerts en vue de loger dans leur gîte. »

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