Article mis à jour le 16 octobre 2015

Une image du tueur en série qui terrorise la région de Newlands, à Durban, commence à émerger. C’est un homme charmant, une personne organisée et sociable.

C’est ainsi que la police a décrit le tueur en série qui aurait, jusqu’ici, assassiné treize femmes à Durban.
Le Superintendant Anton Booysen, “coordinateur provincial pour les crime psychologiquement motivés” au KwaZulu-Natal, qui dirige l’Unité des crimes sérieux violents, pense qu’ils vont résoudre cette affaire.
Booysen, qui a déjà enquêté sur d’autres affaires de tueurs en série, n’a pas rejeté la possibilité que le tueur de Durban puisse être un tueur surnommé le “Riverman” (l’homme de la rivière), qui a assassiné 13 femmes dans la région de Effingham/ Greenwood Park et a laissé leurs corps près ou dans une rivière.

Les enquêteurs admettent que leur tâche ne va pas être simple. « Certains des corps étaient allongés dans les herbes depuis un bon moment. Nous aurions besoin d’un corps ‘frais’ pour avoir une idée ce que le tueur leur fait et pour obtenir de l’ADN. Le tueur était actif jusqu’à il y a six semaines, lorsqu’un corps décomposés a été découvert. Avec toute l’attention des médias et l’activité de la police dans la région, le tueur peut s’être calmé un moment. Il est peut-être dans le coin, à nous observer travailler ».

Situation de Durban
Situation de Durban

« La personne que nous cherchons est intelligente, convaincante et apparaît comme quelqu’un de digne de confiance à ses victimes », ajoute Booysen.

Selon lui, il est possible que le tueur de Durban promette un emploi à ses victimes (comme le faisait Sypho Thwala) afin de les convaincre de le suivre à travers les herbes hautes. « Il n’y aucun doute que toutes les victimes ont été tuées là où elles ont été trouvées. Il semble qu’il obtienne une satisfaction après avoir assassiné ses victimes ».

La semaine dernière, la police a utilisé des chiens pour fouiller les champs et a découvert 5 squelettes. Selon le médecin légiste, ces crimes pourraient avoir été commis plus de deux ans auparavant.

Booysen a expliqué que la communauté pourrait jouer un grand rôle en aidant la police à arrêter le tueur et a demandé aux habitants de ne pas hésiter à leurs fournir des informations.