Article mis à jour le 26 septembre 2015

Plusieurs femmes ont été agressées ou assassinées en face de leur maison, à Séoul, toujours des jeudis, et la police ne parvient pas à obtenir le moindre indice qui pourrait lui permettre d’arrêter le coupable.

Dans la plupart des cas, les victimes ont été férocement battues et poignardées. La police s’est tout d’abord intéressée aux relations personnelles de ces femmes, dans le but de découvrir un ou des suspects, sans succès.

Lorsque le typhon Megi a frappe la Corée le 19 août, deux femmes ont été agressées au nord de Séoul, alors qu’elles rentraient chez elles : une jeune femme de 21 ans était attaquée sur les marches de sa maison et une autre, de 19 ans, l’était juste devant chez elle, à 1km de la première.

Lorsque la police est arrivée sur les lieux, les enquêteurs n’ont rien pu trouver si ce n’est le sang des victimes. Heureusement, les blessures des deux femmes n’étaient pas trop graves et elles ont été emmenées à l’hôpital. Elles ont toutes deux expliqué qu’elles ne savaient pas qui les avait agressées et qu’elles n’avaient pas vu leur agresseur, qui les a peut-être attaquées par derrière.

Depuis huit mois, les jeudis pluvieux sont devenus synonymes de peur pour les habitantes de Séoul. En janvier 2004, une femme a presque été tuée par un agresseur et doit la vie à l’équipe d’urgentistes de l’hôpital où elle a été conduite. En février, une autre femme a été attaquée par derrière et a été gravement blessée. En avril et en mai, deux femmes n’ont pas survécu à leurs blessures et ont été découvertes mortes devant chez elles.