Article mis à jour le 26 août 2023

Les victimes d’Albert DeSalvo

Durant près d’un an, entre 1960 et 1961, en tant que « Mesureur », Albert DeSalvo se rendit coupable d’attouchements sexuels et de cambriolages.

DeSalvo agressa une jeune femme blonde d’environ 25 ans dans son appartement, dans le quartier de Jamaica Plain, à Boston. Il tenta de l’étrangler dans la salle de bains, mais vit son reflet dans le miroir. Il retira son bras et se jeta aux pieds de la jeune femme pour la supplier de ne pas appeler la police. Elle le crut sincèrement désolé et le laissa partir. Il déguerpit et elle ne porta pas plainte.

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Anna Slesers (56 ans)
Étranglée avec la ceinture de son peignoir et agressée sexuellement avec un objet le 14 juin 1962, à Boston, dans son appartement du 77 Gainsborough Street, quartier de « Back Bay ».
Retrouvée allongée sur le dos, près de la salle de bains.

Mary Mullen (85 ans)
Morte d’une crise cardiaque le 28 juin 1962, alors que DeSalvo tentait de l’étrangler, à Boston, dans son appartement du 1435 Commonwealth Avenue.
Retrouvée allongée sur son canapé.

Nina Nichols (68 ans)
Étranglée avec ses bas nylons et agressée sexuellement avec un objet le 30 juin 1962, à Boston, dans son appartement du 1940 Commonwealth Avenue.
Retrouvée allongée sur le dos, sur le sol de sa chambre.

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Helen Blake (65 ans)
Étranglée avec un bas nylon et agressée sexuellement avec un objet le 30 juin 1962, à Lynn, dans son appartement du 73 Newhall Street.
Retrouvée allongée sur le ventre, sur son lit.

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Ida Irga (75 ans)
Étranglée manuellement et agressée sexuellement avec un objet le 19 août 1962, à Boston, dans son appartement du 7 Grove Street.
Retrouvée allongée sur le dos, les pieds attachés à deux chaises, dans son salon.

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Jane Sullivan (67 ans)
Étranglée avec ses bas nylons et agressée sexuellement avec un objet le 20 août 1962, à Boston, dans son appartement du 435 Columbia Road.
Retrouvée agenouillée dans sa baignoire, la tête dans l’eau.

Pause de trois mois, puis…

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Sophie Clark (21 ans)
Violée et étranglée avec ses bas nylons le 5 décembre 1962, à Boston, dans son appartement du 315 Huntington Avenue, quartier de « Back Bay ».
Retrouvée allongée sur le dos, sur le sol de son salon.

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Patricia Bissette (23 ans)
Violée et étranglée avec ses bas nylons le 30 décembre 1962, à Boston, dans son appartement du 515 Park Drive.
Retrouvée allongée dans son lit, couverte par sa couverture jusqu’au menton.

Gertrude Gruen (28 ans)
Agressée et presque étranglée par l’Étrangleur le 18 février 1963. Mais, grande et forte, elle parvient à se débattre, à le mordre, et il s’enfuit.
Malheureusement, elle ne se souvient pas de son visage.

Mary Brown (69 ans)
Battue à mort avec un tuyau de cuivre et étranglée le 9 mars 1963, à Lawrence, dans son appartement du 319 Park Avenue.
Retrouvée allongée sur le dos dans le hall de son appartement.

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Beverly Samans (23 ans)
Violée et poignardée le 6 mai 1963, à Cambridge, dans son appartement du 4 University Road.
Retrouvée les mains attachées derrière le dos, allongée sur le divan convertible de son salon.

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Evelyn Corbin (58 ans, mais paraissant plus jeune)
Violée et étranglée avec ses bas nylons le 8 septembre 1963, à Salem, dans son appartement du 224 Lafayette Street.
Retrouvée allongée sur le dos dans son lit, la jambe gauche pendante.

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Joanne Graff (23 ans)
Violée et étranglée avec ses bas nylons le 23 novembre 1963, à Lawrence, dans son appartement du 54 Essex Street.
Retrouvée allongée sur le dos dans son lit, la jambe droite pendante.

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Mary Sullivan (19 ans)
Violée et étranglée manuellement le 4 janvier 1964, à Boston, dans son appartement du 44A Charles Street, quartier de « Back Bay ».
Retrouvée assise sur son lit, appuyée contre la tête de lit.

De mars à fin octobre 1964, « l’Homme en Vert » viola entre 25 et 300 femmes dans le Massaschusetts, le New Hampshire, le Connecticut et Rhode Island.

Mode opératoire

DeSalvo choisissait ses victimes au hasard. Il se promenait dans les quartiers étudiants ou ceux habités majoritairement par des personnes du 3ᵉ âge, où les immeubles et les appartements se ressemblent. Puis, il repérait sur les sonnettes les noms féminins et appuyait. Lorsqu’on lui ouvrait… il en profitait, tout simplement. Ensuite, il tentait de trouver une femme seule dans son appartement.
Les dames âgées vivaient seules et les femmes jeunes avaient souvent des colocataires : les étudiantes préfèrent partager les frais du loyer.

DeSalvo s’en prenait à des victimes qui vivaient toutes dans des quartiers de classe moyenne, dans des appartements peu coûteux qui nécessitaient souvent des réparations. Les victimes étaient donc heureuses et peu surprises qu’un « réparateur » se présente à elles pour faire quelques menus travaux.
DeSalvo se présentait comme un ouvrier envoyé par le propriétaire pour refaire la plomberie ou repeindre les plafonds ou… ce qui lui venait à l’esprit lorsqu’il jetait un œil par la porte entre ouverte. Il était charmant et faisait semblant d’être pressé : les femmes finissaient presque toujours par le laisser entrer, trop heureuses que quelqu’un vienne enfin remettre à neuf leur appartement parfois miteux.

DeSalvo s’en prenait à ses victimes lorsqu’elles lui tournaient le dos. Il ressentait cela comme un rejet de leur part, ce qui faisait « exploser (sa) tête » et le rendait « fou de rage ». Il les attrapait alors par surprise, nouant son bras autour de leur cou et serrant fermement. La carotide étant bloquée, les femmes perdaient rapidement connaissance.

Avec les dames âgées, il se livra à des attouchements sexuels et les agressait avec un objet.
Il viola les jeunes femmes.

Il étranglait ses victimes avec leurs bas ou, plus rarement, avec ses propres mains. Il nouait ensuite les bas, et parfois d’autres vêtements, autour de leur cou, avec un nœud bouffant bien particulier.

Il les laissait souvent nues, dans des postures grotesques et humiliantes, choquantes pour celles et ceux qui découvraient les corps.

Puis, il fouillait l’appartement, qu’il laissait souvent en désordre. Non pas pour voler quelque objet, ce qu’il ne fit jamais (juste 20 $ chez Anna Slesers), mais pour s’immiscer dans la vie intime de ses victimes, les humilier à nouveau dans leur intimité, se les approprier.

Motivations

Le père de DeSalvo était un homme alcoolique et violent qui battait son épouse, une femme soumise, et ses enfants. DeSalvo, comme beaucoup de tueurs en série, a vécu les premières années de sa vie dans la violence et l’absence de tendresse. Son père les faisait vivre dans une débauche sexuelle, il voulait les « déniaiser » le plus jeune possible…
Il était fortement attaché à sa mère, même s’il trouvait qu’elle ne s’était guère occupée de lui et qu’elle n’avait pas su le protéger des violences paternelles.

DeSalvo a grandi en devenant totalement obsédé par le sexe. Il subissait des pulsions sexuelles parfois incontrôlables, qui le poussaient à faire l’amour à sa femme 5 fois par jour, mais aussi à violer plusieurs femmes en quelques heures.
DeSalvo était obsédé par les femmes, qu’elles soient jeunes ou âgées, jolies ou non. Que ce soit comme « Mesureur », « Homme en Vert » ou « Étrangleur », DeSalvo s’introduisait chez sa victime avec l’intention d’avoir un contact sexuel avec elle.

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DeSalvo a répété ne pas comprendre pourquoi il avait commis ces meurtres. Il en rejetait tour à tour la responsabilité sur son épouse, sur son éducation, sur sa sexualité débordante, sur la société, parfois (rarement) sur lui-même. Il disait souvent qu’il était passé aux aveux dans l’espoir de comprendre ses pulsions et de les guérir.

La série de meurtres de l’Étrangleur commença peu après la sortie de prison de DeSalvo. À cette époque, son épouse se refusait à lui et ne voulait pas qu’il la touche. Dans le récit de DeSalvo, la pulsion criminelle survenait chaque fois que la victime lui tournait le dos. Ce geste éveillait en lui un sentiment de haine qu’il ne pouvait maîtriser.

Bien que DeSalvo ait été un obsédé sexuel, il ne semble pas que les viols aient été commis par manque de sexe. Les viols et les crimes sexuels sont d’ailleurs rarement commis par des hommes désespérément en manque de sexe. Nombreux sont les tueurs en série ayant une vie conjugale satisfaisante, voire une ribambelle de petites amies, et qui utilisent la violence pour contraindre leurs victimes à accomplir des actes sexuels.
Le viol est utilisé comme une arme pour agresser la victime, l’humilier, et non pour obtenir une gratification sexuelle. C’est pour cette raison que certains agresseurs violent des dames âgées bien qu’on puisse les considérer comme « sensuellement non attractives ». Mais le désir et l’attraction sexuelle n’ont rien à voir avec ces viols. Ce sont uniquement des actes de haine et de violence envers les victimes.
DeSalvo a dit lui-même, pour le meurtre de Patricia Bissette : « Je ne sais pas si j’ai fait ça pour le sexe, par haine ou pour une autre raison. Je crois que ça n’était pas pour l’acte sexuel, mais par haine envers elle, pas elle en particulier, mais envers une femme ».

Les explications du Docteur Brussel concernant la psychologie de l’Étrangleur semblent particulièrement clairvoyantes et exactes. Il a donné ces explications lors de l’entrevue avec le comité médico-psychiatrique le 29 avril 1964 (7 mois avant l’arrestation de DeSalvo). Les aveux de DeSalvo allaient complètement recouper les intuitions du psychiatre :

Dr Brussel : « Les différences dans l’âge des victimes résultaient « de changements survenus dans la personnalité de cet homme. Durant cette période de deux ans, il a grandi ‘psychosexuellement’, passant de l’enfance à la puberté pour devenir un adulte. (…) Les cinq premières victimes, les femmes âgées, n’ont pas de sperme dans le vagin. Elles ont été manipulées avec un objet ou manuellement. Un petit garçon ne sait pas faire l’amour avec une femme : il n’y aurait pas de pénétration. Et l’Étrangleur a agi comme un enfant. (…)
Lorsqu’il fouille l’appartement de ses victimes, ce n’est pas pour y dérober un quelconque objet de valeur. (…) Cette fouille s’apparente à celle à laquelle il soumet les corps de ses victimes : un vague désire, mais très puissant, une quête de connaissance intime, l’envie de partager des secrets avec sa mère adorée. Tout garçon normal finit par évacuer l’obsession qu’il éprouve pour sa mère. Il transfère ses désirs sexuels vers des filles de son âge. (…) Je suis convaincu que l’Étrangleur a réalisé ce cheminement en l’espace de quelques mois.

Au stade suivant, il est dans un état ressemblant à la puberté. Il tente de faire l’amour avec ses nouvelles victimes. Mais ces tentatives sont maladroites et révèlent son immaturité. À ce moment-là, ses victimes sont toutes déjà mortes ou pour le moins inconscientes. Sa pénétration du vagin n’est pas complète pour les 2 ou 3 premières jeunes femmes. Il les aime et les hait en même temps. Il les désire et les veut mortes. Cette ambiguïté est typique de la schizophrénie.

Il expose les cadavres dans des poses grotesques, en les maquillant hideusement afin de démontrer sa haine et son mépris. La première des jeunes victimes est ‘simplement’ étranglée et elle a du sperme dans le vagin. Les suivantes arborent des traces de morsures et du sperme est non seulement retrouvé dans le vagin, mais aussi sur les seins. L’homme a fourré des sous-vêtements dans la bouche des 3ème, 4ème et 5ème victimes : ce n’est pas pour les réduire au silence, car elles étaient déjà, à coup sûr, mortes ou inconscientes, mais pour les humilier davantage. Pour Mary Sullivan, ce fût bien pire. Le sperme est dans sa bouche. D’une manière symbolique, l’Étrangleur affirme : « Je vous jette mon sexe au visage ». Et, à la place du pénis, il a violemment introduit le manche d’un balai.

Comment expliquer l’absence de lutte et les expressions sereines des victimes ? Soit il les connaissait déjà – chez les disquaires ou dans les hôpitaux ? – ou, plus probablement, il frappe à leur porte sous un prétexte plausible : pour un sondage ou une vérification de la plomberie. Peut-être ignore-t-il même qu’il va les tuer ».

Dr Brussel : « J’imagine très bien la scène : la femme l’invite à entrer et referme la porte de son appartement. Puis, elle se retourne pour lui montrer le chemin. Elle lui tourne le dos. Ceci est le symbole du rejet qui l’a troublé toute sa vie. Une rage folle s’empare de lui. Il saisit la victime à la gorge en comprimant fortement les veines jugulaires et la carotide, ce qui entraîne un évanouissement quasi immédiat. Il n’y a pas de lutte ».
DeSalvo : « Ces femmes, je ne les voyais pas, je ne regardais jamais leur visage. Toujours, je voyais d’abord leur dos, et la haine m’envahissait… Haine principalement de ma femme, la seule dont je prenais soin, qui ne voulait plus de moi. Je la haïssais tellement et, cependant, je l’aimais ».

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Après avoir rencontré DeSalvo, le Dr Brussel analysa leur conversation.

A la fin des années 1950, sa femme, Irmgard, avait fini par le rejeter, lassée de ses incessantes demandes sexuelles.
« Le vieux chasseur du sexe était en lui, tapis. Il reprit sa quête. Mais ce n’était plus la chasse couronnée d’étonnants succès qui lui avait donné tant de satisfaction en Allemagne. En fait, il désirait Irmgard, et pas d’autres femmes. Pour lui, Imrgard était l’incarnation de La Femme, et La Femme le repoussait. Il se retrouvait dans la même position qu’il avait connue étant petit garçon : l’amour dont il avait besoin lui était refusé. Il commença, sexuellement, à régresser vers l’enfance ».

Selon Elliott Leyton, sociologue américain aux théories parfois discutables, mais toujours passionnantes, DeSalvo aurait également tué pour des raisons socio-économiques.
DeSalvo aurait suggéré qu’il avait cessé de tuer parce que son épouse se montrait plus gentille avec lui : « Ma femme me traitait mieux. Je mettais en place, si on peut dire, un meilleur moi-même, le meilleur côté de moi-même. J’étais très bien au boulot, ils m’aimaient bien et j’avais eu deux augmentations ».
Il semble qu’il ait aussi cru que son épouse ne l’avait jamais vraiment aimé et ne se montrait gentille avec lui, dans les derniers mois, que parce qu’il ramenait un meilleur salaire.
Selon Leyton, DeSalvo aurait été tellement en colère qu’il aurait annoncé à Irmgard être l’Étrangleur de Boston. Il lui aurait dit : « Durant nos deux derniers mois ensemble, tu m’as fait me sentir pour la première fois comme un homme. Tu m’as donné l’amour que je n’aurais jamais rêvé que tu me donnes. Mais pourquoi ? Seulement parce que toi, tu avais tout ce dont tu avais toujours rêvé… tout ce que tu voulais, une belle maison, tout cet argent qui rentrait ». Cette confession aurait été sa revanche.

Citations

« Moi ? Je n’aurais jamais fait de mal à une fille. J’adore les filles » : Albert DeSalvo.

« J’ai toujours eu un besoin irrésistible de sexe. Faire l’amour cinq à six fois par jour me suffisait à peine. Il m’en fallait toujours davantage. Cette envie insatiable ne me quittait jamais » : Albert DeSalvo.

« L’Envie est à nouveau présente. Cette Chose ne me quitte jamais, mais je ne comprends pas pourquoi. Elle m’oblige parfois à tuer. Et je ne le sais pas à l’avance. Il n’y a jamais de raison valable, cohérente, qui me pousse au meurtre. De temps à autre, c’est un regard ou quelques paroles. Une femme qui me tourne le dos et je vois sa nuque… » : Albert DeSalvo.

« J’aurais dû partir à ce moment-là. Pourquoi ne l’ai-je pas fait ? Les mots qu’elle prononce ressemblent à s’y méprendre à ceux de mon épouse, Irmgard. Je crois entendre ses paroles résonner à mes oreilles. Je la menace d’un couteau et elle tente de me dire ce que je dois ou ne dois pas faire ?! Il n’y a rien de pire pour un homme que d’entendre une femme lui ordonner d’agir de telle ou telle façon, alors que c’est lui qui a le dessus et qui détient le pouvoir » : Albert DeSalvo, au sujet du meurtre de Beverly Samans.

« Lorsque je les tue, j’ai généralement une bonne raison de le faire, parce qu’elles me tournent le dos ou à cause de la pression dans ma tête » : Albert DeSalvo.

« Les choses continuaient comme avant. Et le sentiment après que je sois sorti de l’appartement était comme si ça n’était jamais arrivé. Je suis sorti, j’ai descendu les escaliers et vous auriez pu dire que vous m’aviez vu, pour moi, ça n’était pas moi. Je ne peux pas l’expliquer d’une autre manière. C’est tellement irréel. J’étais là. C’était fait. Et pourtant, si vous m’aviez parlé une heure après, ou une demi-heure après, ça n’avait plus d’importance. Ça n’avait vraiment plus aucune importance » : DeSalvo, sur ses sentiments après le meurtre d’Anna Slesers.

« Au moment où notre entrevue se termina, j’avais compris au moins une chose qui avait dérouté la police : pourquoi de si nombreuses femmes s’étaient montrées assez sottes pour le laisser pénétrer dans leur appartement. Rien qu’en parlant, Albert DeSalvo aurait pu faire une brèche dans un mur de briques. Si je n’avais pas su qu’il avait assassiné 13 femmes, je l’aurais trouvé absolument charmant » : le Dr Brussel.

Bibliographie

Livres en francais :

Psychanalyse du crime, 6 enquête du Docteur Brussels
Résumé : Dans le chapitre intitulé « Onze viols à Boston », le Docteur Brussel explique comment il a été impliqué dans l’affaire de l’Étrangleur de Boston, à quel point il a eu du mal à cerner sa psychologie, ses rencontres et discussions avec DeSalvo… et sa certitude selon laquelle il était bien l’Étrangleur, un schizophrène qui aurait dû être institutionnalisé.

L’étrangleur de Boston
Résumé : Ce livre, un peu romancé, retrace en détail toute l’affaire de l’Étrangleur. Il est considéré comme le livre « officiel » de l’affaire. Gerold Frank y avance l’hypothèse que DeSalvo faisait des nœuds élaborés avec les bas avec lesquels il étranglait ses victimes… par habitude. En effet, il aimait s’occuper de sa fillette handicapée et faisait des nœuds bouffants sur sa jambe paralysée pour que cela lui paraisse moins difficile à supporter.

L’étrangleur de Boston
Résumé : Une bande dessinée qui retrace les crimes de DeSalvo.

Livres en anglais :

The Defense Never Rests
Résumé : Bailey présente plusieurs des affaires auxquelles il a participé, dont celle de l’Étrangleur de Boston. Il y critique vertement le système judiciaire américain, bien trop politisé selon lui. Il pensait sincèrement que DeSalvo n’aurait jamais dû aller en prison, mais être soigné dans un établissement psychiatrique.

The Boston Stranglers
Résumé : Susan Kelly défend la thèse selon laquelle il y aurait eu plusieurs Étrangleurs et des copieurs, et DeSalvo ne serait pas l’Étrangleur de Boston, mais un vantard enferré dans ses mensonges.

A Rose for Mary: The Hunt for the Real Boston Strangler
Résumé : Tout comme Susan Kelly, Casey Sherman (neveu de Mary Sullivan) est persuadé qu’Albert DeSalvo n’est pas l’Etrangleur de Boston. Il reprend la plupart des arguments de l’ouvrage de Kelly.

Filmographie

Film inspiré du cas de DeSalvo :

L’Étrangleur de Boston
Réalisé par Richard Fleischer, « L’Étrangleur de Boston » (1968) a pour acteurs principaux Tony Curtis dans le rôle de DeSalvo et Peter Fonda dans celui du policier. Un très bon film et un excellent Tony Curtis.

The Boston Strangler
Réalisé par Michael Feifer en 2009, ce film reprend la théorie selon laquelle DeSalvo n’était pas le tueur, mais juste un psychopathe en mal de célébrité. Le film en lui-même est plutôt ennuyeux et les acteurs ne brillent pas par leur talent.

Liens

– La ville de Boston sur wikipedia
– L’état du Massachusetts sur wikipedia

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