Article mis à jour le 27 septembre 2015

Les familles de la cinquantaine de femmes disparues de Vancouver étaient dans un état de choc, mardi, après que les journalistes aient indiqué qu’une tête, ainsi que les pieds et les mains de deux femmes ont été découverts dans un frigo, à la ferme de Robert Pickton, à Port Coquitlam.

Pickton, 52 ans, co-propriétaire de la ferme (avec son frère et sa soeur), est accusé des meurtres de sept des femmes qui ont disparu à Vancouver depuis 1983. Trente-neuf d’entre elles n’ont jamais été revues depuis le mois de mars 1995. Les sept jeunes femmes que Pickton est accusé d’avoir tuées ont été identifiées grâce à des analyses d’ADN.
Les femmes disparues étaient presque toutes des droguées et/ou des prostituées vivant à l’est de Vancouver. La première disparition date de 1983, mais la plupart des femmes ont disparu entre 1994 et 2001. Il a fallu une campagne de presse et de nombreuses manifestations des familles des victimes pour que les autorités de Vancouver se décident à enquêter.

80 officiers de police, aidés par des médecins légistes et 50 étudiants en anthropologie et en archéologie, fouillent l’immense propriété de Robert Pickton, à la recherche de restes humains, depuis le mois de février.

Il semble que la police ait découvert la tête et les membres dans le frigo il y a déjà plusieurs semaines, mais n’en avait pas informé les familles. Certaines d’entre-elles, qui portent déjà plainte contre la police pour ne pas avoir agit plus tôt, ont été outrées qu’on leur ait caché cette information.

Le frère de Robert Pickton, David, a affirmé aux journalistes que « quelqu’un » avait placé les restes humains dans le frigo de son frère dans l’unique but de le faire accuser.

D’après les informations obtenues jusqu’à maintenant, il est plus que probable que Robert Pickton démembrait les corps des jeunes femmes qu’il avait tué, puis les donnait à ses cochons, pour qu’ils s’en nourrissent. C’est un moyen pour ne pas laisser de trace…