Article mis à jour le 31 janvier 2017
« Deux femmes tuées — une Française en Autriche, une Allemande dont le corps a été retrouvé à la frontière franco-allemande — et une même trace ADN. Cette énigme peut relancer les enquêtes.
La révélationest glaçante mais elle peut relancer l’enquête sur le meurtre d’une étudiante française en Autriche en 2014. L’assassin, qui n’a toujours pas de nom ni de visage, vient de récidiver. Son empreinte ADN a été relevée sur une scène de crime en Allemagne, tout près de la frontière française. A 500 km de son premier meurtre.
La Française, Lucile Klobut, a été tuée en décembre 2014 à Kufstein. Son corps avait été découvert dans la rivière Inn. L’étudiante en marketing, âgée de 20 ans, était venue s’installer, dans cette ville, en plein cœur du Tyrol autrichien, quatre mois auparavant dans le cadre du programme Erasmus. « Elle a été agressée sexuellement puis tuée de plusieurs coups de barre de fer au niveau de la tête », relate Walter Pupp, l’officier en charge de l’enquête en Autriche. Une enquête vaine pour l’instant, malgré la présence de traces ADN sur l’arme du crime, découverte à plusieurs centaines de mètres de son cadavre. Mais l’empreinte génétique n’apparaissait jusqu’alors sur aucun fichier autrichien ou européen… Jusqu’à la semaine dernière.
A 500 km de là, à Endingen, petite bourgade à la frontière franco-allemande, d’autres policiers enquêtent sur le meurtre de Caroline Gruber, une joggeuse allemande de 27 ans, tuée en novembre 2016. Son corps a été retrouvé quatre jours après sa disparition, à l’orée d’un bois. La police pense d’abord que le crime est lié à un autre viol, suivi d’un meurtre, survenu à 30 km de là, trois semaines plus tôt. Mais les traces ADN recueillies sur les deux scènes de crime ne collent pas. Et contre toute attente, c’est avec le meurtre de Lucile Klobut qu’une correspondance est établie. »
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