Article mis à jour le 9 octobre 2015

La commission de libérations conditionnelles d’Australie Occidentale s’est réuni pour réfléchir à l’éventuelle libération de la tueuse en série Catherine Birnie, 57 ans.

La commission examine la condamnation à perpétuité de Birnie avant de donner ses recommandations au procureur général Christian Porter, qui prendra seul sa décision.

Catherine Birnie, qui avait participé à une série de meurtres précédés de tortures avec son compagnon, David Birnie, dans les années 1980, aurait pu être libérée en 2007 : la commission avait statué qu’elle présentait un risque très mince de récidive. Mais, vu la nature extrême de ces crimes, le procureur avait préféré qu’elle reste en prison.

Les condamnation à vie sont réexaminées tous les 3 ans et la commission se forme donc pour un deuxième examen de la demande Birnie.

Les membres de la commission ont reçu un dossier présentant les crimes commis par Catherine Birnie, ainsi que son comportement depuis qu’elle a été emprisonnée. Le dossier contient également des courriers des familles des victimes.

Les Birnies avaient agit durant seulement 5 semaines, entre octobre et novembre 1986, enlevant 3 jeunes femmes et une adolescente, pour les ramener chez eux, à Willagee, dans la banlieue de Perth. Leurs victimes (Mary Neilson, 22 ans ; Susannah Candy, 15 ans ; Noelene Patterson, 31 ans ; Denise Brown, 21 ans) avaient été violées puis étranglées ou poignardées.
Leur dernière victime était parvenu à leur échapper et à prévenir la police.

Catherine McLaughlin avait quitté son époux et ses enfants pour vivre avec David Birnie, qui a lui aussi été condamné à la perpétuité. Elle ne l’a jamais épousé mais a prit son nom de famille.
Elle n’a pas été autorisée à participer aux funérailles de David Birnie après que celui-ci se soit pendu dans sa cellule de la prison de Perth en 2005.