Article mis à jour le 28 décembre 2015
Le tueur en série britannique Dennis Nilsen a révélé qu’il avait écrit et caché une autobiographie qui ne sera publiée qu’après sa mort.
Nilsen, 70 ans, a été condamné à la perpétuité en 1983. Il a assassiné et démembré au moins 12 hommes dans ces 2 appartements successifs au nord de Londres entre 1978 et 1983.
Tout comme Jeffrey Dahmer, il attirait ses victimes chez lui grâce à son air inoffensif puis les étranglait ou les noyait. Ensuite, il baignait les corps, les habillait et les gardait durant un certain laps de temps dans son appartement.
Enfin, il démembrait ses victimes (de jeunes prostitués, des étudiants ou des SDF à qui il avait proposé le gite et le couvert), et brûlait les corps sur un bûcher ou les faisait disparaitre dans les toilettes.
Il a admis avoir eu des rapports sexuels avec les cadavres.
Dennis Nilsen a été arrêté lorsqu’un plombier a trouvé des restes humains qui bloquaient l’écoulement des eaux vers les égouts dans l’immeuble du tueur.
Après son arrestation, Nilsen a tout avoué à la police de Hornsey, dans le nord de Londres. Au cours du trajet en voiture vers le poste de police, un policier a demandé à Nilsen si les restes humains trouvés dans son appartement appartenaient à une seule personne ou à deux. Il aurait répondu: «15 ou 16 depuis 1978 ».
Dans une lettre envoyée depuis la prison de Sutton, dans le Yorkshire, où il est détenu, Dennis Nilsen a révélé il y a peu qu’il avait écrit une autobiographie de plusieurs milliers de page. Il y révélerait le nombre exact de ses victimes. L’ex-fonctionnaire a demandé que ce document soit mis en sureté dans un coffre-fort, en dehors de la prison. Personne ne sait si cette autobiographie existe réellement, où elle se trouve et qui pourrait la publier.
Le 24 octobre 1983, Nilsen a plaidé la “responsabilité diminuée (par des problèmes mentaux)” afin d’éviter une peine lourde. Mais il a été reconnu coupable de 6 meurtres et de deux tentatives. Il a été condamné à la perpétuité en novembre 1983, avec une peine de sûreté de 25 ans. Le ministre de l’Intérieur a par la suite modifié cette condamnation, la transformant en perpétuité réelle, sans aucune possibilité de libération sur parole.