Article mis à jour le 26 août 2023

C’est à cette époque que les voisins de Dahmer commencèrent à se plaindre de l’odeur putride qui venait de son appartement. Dahmer expliqua au propriétaire que son réfrigérateur était cassé, mais qu’il allait le réparer le plus rapidement possible.

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Trois semaines plus tard, le 24 septembre 1990, Dahmer rencontra David Thomas, un jeune homme noir. Il l’attira chez lui et le drogua. Il déclara par la suite qu’il n’avait pas voulu tuer Thomas, mais qu’il s’était inquiété du fait que le jeune homme puisse être en colère lorsqu’il se réveillerait et réaliserait que Dahmer l’avait drogué. Il décida donc de le tuer.
Le lendemain, Dahmer le démembra et prit des photos. On ne retrouva jamais son corps.
Sa sœur déclara sa disparition le même jour. Elle l’identifia sur les photographies que Dahmer avait prises alors qu’il le démembrait.

Le 18 février 1991, Dahmer rencontra un jeune homme de 19 ans, Curtis Straughter, qui voulait devenir mannequin. Dahmer lui proposa de poser pour des photos et Curtis accepta. Il l’étrangla avec une courroie en cuir. Puis, il le démembra et écrasa ses os. Dahmer garda son crâne, ses mains et ses organes sexuels, qu’il photographia, et jeta le reste du corps à la poubelle.
Ils furent trouvés dans son appartement lors de son arrestation.
La grand-mère de Curtis Straughter déclara sa disparition le 20 février, et son crâne fut identifié grâce à sa dentition.

Le 7 avril 1991, un jeune homme noir, Errol Lindsey, parla avec Jeffrey Dahmer sur la 27ème Rue, près de la librairie homosexuelle, et le suivit jusqu’à son appartement en échange d’un peu d’argent. Errol Lindsey fut drogué et étranglé. Dahmer eut des relations sexuelles avec son cadavre, puis le démembra et l’écorcha, et garda la peau durant quelques semaines.
Il conserva le crâne comme trophée et Errol fut identifié grâce à sa dentition.

Tony Hughes avait un an de plus que Dahmer. Il était noir, sourd et muet. Ils se rencontrèrent au « Club 219 », le 24 mai 1991, et communiquèrent en écrivant sur des papiers. Comme à son habitude, Dahmer lui proposa de l’argent pour des photos. Tony Hugues fut drogué, étranglé et son corps resta allongé sur le sol de la chambre à coucher pendant trois jours.
Ensuite, il le démembra et le mit dans de l’acide.
Son identité fut établie grâce à son crâne et à sa dentition.

Le Grand Avenue Mall
Le Grand Avenue Mall

Le 26 mai 1991, Dahmer rencontra Konerack Sinthasomphone, un jeune Laotien de 14 ans, devant un centre commercial, le « Grand Avenue Mall ». Il était le frère de Keison Sinthasomphone, que Dahmer avait agressé en 1988 !

Il lui offrit de l’argent en échange de photos. Konerak accepta, le suivit chez lui, et posa pour deux photos, en caleçon, avant d’être drogué. Dahmer le viola, puis alors qu’il était encore vivant, perça un trou à l’arrière de son crâne avec une foreuse, pour y injecter de l’acide chlorhydrique ! Dahmer expliqua par la suite qu’il avait fait une « expérience » : il voulait de cette manière créer un « zombie » pour contrôler complètement sa victime. Dahmer alla ensuite boire une bière dans sa cuisine.

Extraordinairement, Konerak se réveilla et parvint à se relever. Il sortit de l’appartement de Dahmer et se mit à marcher. L’adolescent zigzagua sur le trottoir, nu, hagard, une menotte pendant de l’un de ses poignets. Des voisins l’aperçurent et avertirent la police.
Lorsque les officiers arrivèrent, Dahmer ramenait le garçon chez lui. Les policiers questionnèrent Dahmer, qui répondit calmement que Konerak était son amant, et qu’il était majeur. Pourtant, des voisins affirmèrent aux policiers que Konerak n’était qu’un adolescent.
Mais, comme le jeune Laotien ne parlait pas bien anglais, les policiers le laissèrent avec Dahmer et partirent !
Pour eux, il n’était qu’un «petit PD bourré», ils firent même des blagues à son sujet sur leur radio…

Dahmer ramena le garçon chez lui et l’étrangla immédiatement. Il le démembra et plaça son corps dans de l’acide. Konerak fut déclaré « disparu » le 27 mai 1991.
On retrouva son crâne dans l’appartement de Dahmer.

Une famille brisée
Le 26 juillet 1991, quatre jours après que Dahmer a été arrêté, Philipp Arreola, le chef de la police de Milwaukee, suspendit (avec solde) les trois agents qui avaient laissé Konerak dans les mains de Dahmer, le 27 mai 1991. Ils furent par la suite réintégrés dans la police, discrètement.
Le 10 aout 1991, Konerak Sinthasomphone fut incinéré après une cérémonie bouddhiste traditionnelle. Pendant ce temps, un cambrioleur vola 6 000$ à sa famille endeuillée.

La série meurtrière continua, Dahmer se mit à tuer de plus en plus fréquemment.

Un mois plus tard, Dahmer tua à nouveau. Le 30 juin 1991, il alla à la Gay Pride de Chicago et rencontra un jeune homme noir, Matt Turner, à la gare routière. Lui aussi voulait être mannequin. Dahmer l’invita à Milwaukee. Il lui paya le voyage en bus, puis le trajet jusqu’à son appartement. Là, Dahmer étrangla Matt Turner.
Sa tête et ses organes internes furent découverts dans le frigo, et son torse dans la cuve d’acide de la chambre à coucher.

L'appartement de Dahmer
L’appartement de Dahmer

Une semaine plus tard, le 5 juillet 1991, encore à Chicago, Dahmer rencontra Jeremiah Weinberger, un jeune portoricain, au « Carols Gay Bar« . Dahmer paya de nouveau le voyage vers Milwaukee en bus et le taxi jusqu’à son appartement. Ils eurent une relation sexuelle puis s’endormirent.
La disparition de Weinberger fut déclarée le lendemain, mais il était encore en vie, chez Dahmer. Jeremiah avait voulu repartir à Chicago, Dahmer lui avait offert un verre. Dès que le jeune homme s’était endormi, Dahmer lui avait injecté de l’eau bouillante dans le cerveau après avoir percé son crâne. Jeremiah survécut, dans un état comateux, durant deux jours.
Puis Dahmer décida de l’étrangler.
La tête de Weinberger fut trouvée dans le frigo et son torse dans la cuve d’acide, avec celui de Turner.

Le 15 juillet 1991, Dahmer fut suspendu de son emploi à la fabrique de chocolat « Ambrosia » alors qu’il y travaillait depuis 6 ans… Il semble qu’il passait trop de temps chez lui, plutôt qu’au travail. Dahmer en fut vraiment contrarié.

Le même jour, il rencontra un jeune homme noir, Oliver Lacy, sur la 27ᵉ Rue. Lacy suivit Dahmer chez lui. Ils eurent des relations sexuelles, puis Dahmer le drogua et l’étrangla. Il prit plusieurs photographies de sa victime avant et après l’avoir décapitée. Pendant qu’il le démembrait, Dahmer eut des rapports sexuels avec le cadavre.
Il conserva son cœur dans son frigo et sa tête dans son réfrigérateur.

Le 19 juillet, il fut officiellement licencié de la chocolaterie « Ambrosia ».

Le même jour, Jeffrey Dahmer rencontra un homme blanc nommé Joseph Bradehoft, originaire de Greenville, dans l’Illinois. Il pleuvait beaucoup et Joseph avait un pack de bières dans les bras. Il accepta l’invitation de Dahmer à son appartement. Ils eurent des relations sexuelles, puis Jo Bradehoft fut drogué et étranglé.
Dahmer le laissa sur son lit, couvert par les draps, durant deux jours, et dormit avec le cadavre. Puis, il le nettoya et le démembra.
Quand Dahmer fut arrêté, trois jours plus tard, la tête de Bradehoft était dans le frigo, et son torse flottait dans la cuve d’acide, avec ceux de Turner et Wienberger.

Dahmer semblait ne plus se contrôler, il faisait beaucoup moins attention et tuait de plus en plus souvent.

Tracy Edwards
Tracy Edwards

Le 22 juillet, Dahmer rencontra Tracy Edwards, un jeune homme noir. Il l’amena dans son appartement et lui offrit un verre. Edwards raconta par la suite que Dahmer avait sorti un couteau et, du gentil Docteur Jekyll, s’était transformé en méchant Mister Hyde.
Dahmer lui fit des avances sexuelles. Tracy commença à lutter quand Dahmer referma des menottes sur son poignet droit. Quand Dahmer alla chercher un couteau, Tracy se précipita comme il le pouvait vers la porte, qui n’était pas fermée à clé. Dahmer essaya de le ramener à l’intérieur. Ils commencèrent à se battre. Dahmer reçut un coup sur la tête qui le projeta à terre. Tracy courut dans le couloir et sortit de l’immeuble.

Les officiers de police Muller et Rauth faisaient leur patrouille de nuit sur Kilbourn Avenue et, lorsqu’ils parvinrent sur la 25ème rue, Tracy Edwards leur hurla de s’arrêter. Terrifié, il expliqua aux policiers qu’un homme avait essayé de le tuer. Les policiers tentèrent d’enlever les menottes du poignet d’Edwards mais leurs clés n’étaient pas les bonnes. Aussi, Mueller et Rauth escortèrent Edwards jusqu’à l’appartement de Jeffrey Dahmer, au 213.

La porte fut ouverte par Dahmer, blanc et blond. L’intérieur de l’appartement était propre et ordonné. Dahmer reconnut que les menottes étaient bien à lui et désigna sa chambre à coucher, expliquant que les clés devaient être sur la commode. À ce moment-là, les policiers pensaient encore être en présence d’une querelle d’homosexuels qui avait failli mal tourner, rien de plus…

Mais, dans la chambre de Dahmer, les officiers de police trouvèrent un couteau de boucher présentant des traces de sang, ainsi que 74 Polaroïds montrant des hommes « dans des activités homosexuelles » (sic). Certaines de ces photos présentaient des hommes morts. Sur plusieurs d’entre elles, les corps étaient démembrés et mutilés.
L’officier Mueller réalisa que les photographies avaient été prises dans la chambre. Dahmer, toujours calme, dit : « Je viens de perdre mon boulot, vous savez. Je voudrais bien boire une putain de bière ». L’un des policiers ouvrit alors le réfrigérateur… et se mit à hurler. Il y avait une tête coupée à l’intérieur. Dahmer tenta de s’enfuir, mais les deux policiers le plaquèrent au sol et lui passèrent des menottes.

Leurs collègues continuèrent à fouiller l’appartement, et firent d’horribles découvertes. La porte qui menait à la chambre à coucher et à la salle de bain avait été équipée d’un verrou.

La police emporte le frigo de Dahmer
La police emporte le frigo de Dahmer

Une boîte de bicarbonate de soude dans le réfrigérateur absorbait difficilement l’odeur de décomposition de la tête coupée. Dans le frigo, il y avait trois autres têtes, côte à côte dans des sacs plastiques fermés, ainsi qu’un cœur.

Anne E. Schwartz, la journaliste qui fut la première sur les lieux, décrit ce qu’elle vit dans son livre « The Man Who Could Not Kill Enough » : « … au fond du placard, il y avait une marmite métallique qui contenait des mains et des pénis décomposés. Sur l’étagère, il y avait deux crânes. Dans le placard, il y avait aussi des récipients d’alcool, de chloroforme et de formaldéhyde, ainsi que des bocaux contenant des organes génitaux préservés dans du formaldéhyde… »
« Trois autres crânes furent trouvés dans une commode. Une penderie contenait un squelette complet, des scalps humains desséchés, et des organes génitaux. Dans une boîte, il y avait deux autres crânes. Dans une cuve de 260 litres d’acide, la police trouva trois torses humains dans différents états de décomposition… »

Certains des Polaroids avaient été pris par Dahmer alors qu’il démembrait ses victimes. « L’un représentait la tête d’un homme dans un évier. Un autre montrait une victime incisée du cou à l’aine, comme un cerf étripé après la chasse, avec une coupure si nette qu’on pouvait voir l’os pelvien ».
Certaines de ses photos montraient ses victimes avant qu’il ne les tue, dans diverses poses érotiques ou lors de séances de « bondage ».

On trouva également des cartes de crédits, des permis de conduire et des cartes d’identité ayant appartenu aux victimes de Dahmer.

Il n’y avait aucune nourriture dans le réfrigérateur, rien que des condiments. Bien que Dahmer sembla se nourrir de ses victimes, au moment de son arrestation, il était très mince.

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Le 25 juillet 1991, Dahmer fut inculpé de 4 homicides volontaires et sa caution fut fixée à 1 million de dollars, comptant.
Le 4 août, la police retourna la terre dans le jardin de la maison d’enfance de Dahmer à Bath et découvrit des fragments d’os humains.
Le 6 août 1991, la caution de Dahmer passa à 5 millions de dollars lorsque 8 accusations de meurtre supplémentaires furent ajoutées aux précédentes.
Finalement, le 22 août, Dahmer fut accusé de 15 meurtres. La plus longue phrase que Dahmer murmura durant l’audience préliminaire fut : « Je comprends, votre honneur », lorsque le juge lui demanda s’il comprenait les charges retenues contre lui.

Le 22 août 1991, Dahmer plaida « non coupable pour cause d’aliénation mentale ».

Le 13 juillet 1992, Dahmer ignora les conseils de son avocat et changea de défense. Il plaida coupable.
Selon Don Davis, dans son livre « The Milwaukee Murders » : « la déclaration de Dahmer retourna complètement l’affaire. À présent, au lieu d’avoir à prouver que cet homme n’avait pas commis ces meurtres, l’avocat Gerald Boyle devait dérouler l’une des plus sanglantes tapisseries jamais vues dans un tribunal américain. Sa tâche était de convaincre le jury que Dahmer était fou, parce que seule une personne dérangée aurait pu faire ce qu’il avait fait. »

Deux enquêteurs lurent tour à tour la confession de 160 pages de Dahmer. C’était un catalogue de perversions sexuelles. Le détective Dennis Murphy déclara que Dahmer « ressentait une immense culpabilité en raison de ses actions. Il se sentait complètement mauvais. » (mensonge ou vérité, il était donc conscient de la gravité de ses actes).

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Ensuite, il cita la propre confession de Dahmer : « Il est difficile pour moi de croire qu’un être humain a pu faire ce que j’ai fait, mais je sais que je l’ai fait ». Dahmer déclara que sa peur d’être arrêté avait été balayée par l’excitation de contrôler complètement sa victime.
La bataille des psychiatres pour savoir si Dahmer était ou non responsable légalement (et donc capable de contrôler ses actes) sembla embrouiller le jury.
Finalement, l’avocat de Jeffrey Dahmer dessina un tableau pour le jury, qu’il lut rapidement : « des crânes dans le placard, cannibalisme, pulsions sexuelles, perforage de crâne, créer des zombies, nécrophilie, boire de l’alcool tout le temps, essayer de créer un sanctuaire, lobotomies, dépeçage, appeler des taxidermistes, visiter des cimetières, se masturber… Ceci est Jeffrey Dahmer, un train fou sur les rails de la folie… »

Le Procureur McCann réfuta ces arguments : « Il n’était pas un train fou, il était le conducteur ! Il satisfaisait ses incroyables désirs sexuels. Mesdames et messieurs, il a trompé beaucoup de gens. Je vous en prie, ne laissez pas cet assassin vous tromper ».

Le jury délibéra pendant cinq heures, et décida que Jeffrey Dahmer ne méritait pas de passer le reste de sa vie dans un asile de fou, mais plutôt en prison. Il fut reconnu coupable des 15 meurtres et déclaré sain d’esprit.

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Dahmer écrivit une confession en forme d’excuse au juge (mais pas aux familles), relatant une odyssée sanglante de trente ans.
« Votre Honneur : c’est terminé, maintenant. Il n’a jamais été question de me libérer. Je ne voulais pas la liberté. Franchement, je voulais la mort. Il fallait dire au monde que j’ai fait ce que j’ai fait, mais pas par haine. Je n’ai jamais haï personne. Je savais que j’étais malade ou mauvais ou les deux. Maintenant, je crois que j’étais malade. Les docteurs m’ont parlé de ma maladie, et à présent, je me sens en paix… Je sais le mal que j’ai causé… Remerciez Dieu, car je ne pourrai plus faire de mal. Je crois que seul le Seigneur Jésus-Christ peut me sauver de mes péchés… Je ne demande pas de considération. »

Dahmer fut condamné 15 fois à la prison à vie ou un total de 957 années de prison.

Il s’adapta très bien à la vie en prison au Columbia Correctional Institute de Portage, dans le Wisconsin. Il fut placé avec les autres prisonniers, ce qui compromit sa sécurité. Après qu’il a été attaqué le 3 juillet 1994, durant un service religieux, par un jeune Cubain qu’il n’avait jamais vu auparavant, on le plaça dans la zone de Haute Sécurité.

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Jeffrey Dahmer, prisonnier modèle, convainquit les autorités pénitentiaires de l’autoriser à avoir plus de contacts avec ses codétenus. Il fut autorisé à manger dans les zones communes et on lui donna des travaux de nettoyage à faire dans des équipes de prisonniers.

Le matin du 28 novembre 1994, Dahmer lavait le sol des douches avec deux prisonniers très dangereux : Jesse Anderson, un homme blanc qui avait tué sa femme et accusait un homme noir de l’avoir fait, et Christopher Scarver, un jeune schizophrène noir qui pensait être le fils de Dieu, et qui était en prison pour meurtre (et aurait dû être dans un hôpital psychiatrique).
Il n’est pas difficile d’imaginer comment Scarver voyait Dahmer, qui avait tué tant d’hommes noirs, et Anderson, qui accusait un noir de son crime. Une combinaison désastreuse.

Vingt minutes après qu’ils ont commencé à laver, un gardien revint pour voir si tout allait bien. Il trouva Dahmer face contre terre, dans une mare de sang, le crâne fracassé. Anderson était couché dans une douche, en sang lui aussi. Christopher Scarver leur avait frappé la tête contre le sol et les murs des douches. Dahmer décéda durant le transport à l’hôpital. Jesse Anderson mourut peu après. Scarver déclara : « Dieu m’a dit de le faire ! » Il fut condamné pour la deuxième fois à la prison à vie pour ces deux meurtres…

À la demande de sa mère, le cerveau de Dahmer fut préservé dans du formaldéhyde pour qu’il soit étudié.
Une année après sa mort, les parents de Dahmer commencèrent à se battre au sujet de leurs fils. Enfin, pourrait-on dire…
Le 12 décembre 1995, cette saga absurde se termina enfin, lorsqu’un juge donna raison au père de Dahmer, qui voulait honorer la requête de son fils : être incinéré. Chacun des parents de Dahmer reçut la moitié de ses cendres.