Article mis à jour le 26 août 2023

Les victimes de Jeffrey Dahmer

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Steven Hicks (19 ans)
Dahmer l’a pris en stop, puis l’a ramené chez sa mère, le 18 juin 1978, à Bath Township (Ohio).
Il lui a fait boire de l’alcool jusqu’à ce qu’il soit complètement saoul, puis l’a frappé avec un haltère et l’a finalement étranglé.

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Steven Tuomi (24 ans)
Dahmer lui a fait boire de l’alcool jusqu’à ce qu’il complètement saoul, puis l’a étranglé et a essayé d’arracher son coeur, à l’Ambassador Hotel, le 15 septembre 1987.

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James « Jamie » Doxtator (14 ans)
Dahmer l’a drogué puis étranglé dans la maison de sa grand-mère, à West Allis, dans le sud de Milwaukee, le 16 janvier 1988.

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Richard Guerrero (23 ans)
Dahmer l’a drogué puis étranglé dans la maison de sa grand-mère le 24 mars 1988.

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Anthony Sears (26 ans)
Dahmer l’a drogué puis étranglé dans la maison de sa grand-mère le 25 mars 1989.

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Raymond Lamont Smith (33 ans)
Dahmer l’a drogué et étranglé, puis a eu des rapports sexuels avec le cadavre, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 20 mai 1990.

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Edward W. Smith (27 ans)
Dahmer a attiré Edward Smith dans son appartement du 213, Oxford Apartments, North 25th street, où il l’a drogué et étranglé, le 24 juin 1990.

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Ernest Miller (22 ans)
Il a été attiré par Dahmer au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 3 septembre 1990. Dahmer l’a drogué puis lui a coupé la gorge.

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David Thomas (23 ans)
Dahmer lui a offert un verre d’alcool mélangé à des somnifères, puis l’a étranglé, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 24 septembre 1990.

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Curtis Straughter (19 ans)
Dahmer lui a offert un verre d’alcool mélangé à des somnifères, puis l’a étranglé, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 18 février 1991.

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Errol Linsey (19 ans)
Il a été attiré par Dahmer au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 7 avril 1991.
Dahmer l’a étranglé.

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Anthony Hughs (31 ans)
Il était sourd-muet, mais Dahmer a réussi à l’attirer chez lui, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 24 mai 1991.
Une fois à l’intérieur, Dahmer l’a drogué et étranglé.

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Konerak Sinthasomphone (14 ans)
Konerak a été drogué et torturé avant d’être étranglé au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 27 mai 1991.

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Matt Turner (20 ans)
Il a été attiré par une proposition de séance photos à 50 dollars, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 30 juin 1991.
Dahmer l’a drogué et étranglé.

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Jeremiah « Jeremy » Weinberger (23 ans)
Tout comme Konerak, Dahmer l’a attiré chez lui, l’a drogué, puis a percé un trou dans son crâne, au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 7 juillet 1991.

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Oliver Lacy (23 ans)
Il a été drogué et étranglé au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 15 juillet 1991.

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Joseph Bradehoft (25 ans)
Il a été attiré chez Dahmer, puis a été drogué et étranglé au 213, Oxford Apartments, North 25th street, le 19 juillet 1991.

Mode opératoire

Enfant, Jeffrey Dahmer aimait disséquer de petits animaux. Une fois adulte, il a fait la même chose, mais avec des humains. Il attirait des homosexuels, des sans-abris, de jeunes marginaux dans son appartement, en leur promettant du sexe, de la drogue ou de l’argent. Parfois, ils discutaient tranquillement et avaient des rapports sexuels. Mais, ensuite, Dahmer leur offrait un verre d’alcool mélangé à des somnifères et lorsqu’ils s’étaient endormis, il les tuait.

Ce n’est qu’une fois que sa victime était morte que Dahmer « prenait vie ». Il avait souvent des rapports sexuels nécrophiles avec le cadavre. Il a fréquemment prémédité et préparé ses meurtres, et il a toujours été assez consciencieux pour utiliser un préservatif. Il était totalement en possession de ses moyens et, contrairement à ce qu’il a affirmé tout au long de son procès, il n’était pas un « aliéné mental irresponsable ne sachant pas ce qu’il faisait ».

Il a aussi mutilé les corps de ses victimes et a expérimenté différentes manières de disposer les cadavres, comme des jouets qu’il triturait dans tous les sens. Il en a pris de nombreuses photos.
Par deux fois, il a tenté de faire de sa victime un « zombie », en lui perçant le crâne et en lui injectant des substances dans le cerveau. Il voulait que sa victime soit totalement en son pouvoir, qu’elle obéisse au moindre de ses ordres… et qu’elle reste avec lui.

Après avoir disposé de sa victime, Dahmer la démembrait. Il ne l’a jamais fait avec une tronçonneuse, mais avec un grand couteau de cuisine, dans sa baignoire. Il a « affiné » sa manière de faire disparaître les corps, à mesure qu’il tuait. Les dernières victimes ont toutes été démembrées.
Puis, Dahmer a plongé leur corps en morceaux dans sa cuve d’acide pour enlever les chairs. Il a ensuite jeté l’espèce de gelée résultant de ce traitement à la poubelle et, soit il a gardé les os comme « décoration », soit il les a réduits en morceaux pour les jeter dans la cuvette des toilettes.« La première fois, je n’ai pas su quoi faire avec les restes du corps. Mais une fois que j’ai commencé à le faire, c’est devenu sexuellement excitant pour moi ».

En général, les tueurs en série chassent dans leur propre groupe ethnique. Mais Dahmer avait une préférence, une attirance certaine pour les hommes noirs.

Dernier point… On peut s’étonner qu’aucun des voisins de Dahmer ne se soit jamais inquiété des innombrables allées et venues de Dahmer, et des nombreuses visites de jeunes hommes qui ne semblaient jamais repartir de chez lui. « Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés » ?

La police a eu plusieurs occasions d’arrêter Dahmer avant 1991. De jeunes hommes se sont plaints d’avoir été drogués et violés par Dahmer, et les policiers l’ont interrogé au moins une fois, sans résultat.
Milwaukee est une ville ouvrière, et la majorité de la population est issue des émigrants allemands et hollandais (protestants et souvent puritains). La police était (est toujours ?) franchement homophobe. Comme Dahmer était blond aux yeux bleus, beau parleur et surtout grand menteur, et que les plaintes étaient déposées par des homosexuels, les policiers ne faisaient sans doute pas de gros efforts.
En 1988, la police questionna Dahmer au sujet d’un homme qui prétendait avoir été drogué et volé dans la maison de sa grand-mère. La police ne poursuivit pas plus loin après que Dahmer a nié ces accusations.
En 1988 encore, la police fouilla son appartement après qu’il a été accusé d’avoir agressé sexuellement un adolescent. Dahmer fut par la suite reconnu coupable et passa 10 mois en maison de correction, mais les policiers, durant leur « fouille », manquèrent les photos, les crânes et les autres preuves de ses crimes.
Un jour, il y eut un meurtre dans l’immeuble de Dahmer et, selon ses dires, la police « entra à nouveau dans mon appartement, jeta un œil, mais ne vit rien ».
Ne parlons même pas de la réaction des agents de police quand ils ont rendu Konerak, nu, menotté, affolé et hagard, à un Jeffrey Dahmer calme et souriant, alors que les voisins affirmaient que le gamin n’avait que 14 ans.
Et quand un voisin se plaignit de l’odeur affreuse qui provenait de l’appartement de Dahmer (en 1991), les policiers questionnèrent… le locataire d’un autre appartement.